Attaque de Shlomi - Beyrouth juge « infondée » la version de Tel-Aviv Israël accuse nommément le Hezbollah et la Syrie

Après s’être contenté dans un premier temps d’évoquer une infiltration à partir du Liban des auteurs de l’attaque menée mardi dans le nord d’Israël, près de la localité de Shlomi, mais sans les identifier, l’État hébreu a nommément accusé hier le Hezbollah et la Syrie d’avoir été à l’origine de cette attaque qui a fait huit morts. Le ministre israélien de la Défense, Benyamin Ben Eliezer, a affirmé, au cours d’une conférence de presse, que le Hezbollah a mené l’attaque avec le soutien de la Syrie. Son collègue des Affaires étrangères, Shimon Peres, a estimé qu’il s’agissait d’une «tentative du Hezbollah, de la Syrie et de l’Iran de provoquer une escalade afin de saboter le sommet (arabe de Beyrouth) et l’initiative de paix saoudienne». Le Hezbollah a pour sa part laissé planer le doute. Après son chef, Hassan Nasrallah, qui avait affirmé jeudi que les accusations israéliennes constituaient un «grand honneur» pour le parti, le «numéro deux» du Hezb, Naïm Qassem, a abondé hier soir dans le même sens. Officiellement, Beyrouth s’était cependant empressé de démentir la version de l’infiltration donnée par Israël. Le ministre de la Défense, Khalil Hraoui, l’a qualifiée de «mensongère» et d’«infondée». PAGE 3