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Actualités - CHRONOLOGIE

Santé - 650 cas enregistrés au Liban Lancement d’un programme de lutte contre le sida

Une conférence de presse a été donnée hier, au siège de la Croix-Rouge, rue Spears, à l’occasion du démarrage d’un programme pour formateurs, chargés de sensibiliser la population aux maladies sexuellement transmissibles, comme le sida. Un programme qui se situe dans le cadre d’une coopération entre la Croix-Rouge libanaise, l’Organisation mondiale de la santé ainsi que le Programme national de lutte contre le sida. Le mot d’accueil, prononcé par Nabil Rizk, directeur des relations publiques et de l’information à la Croix-Rouge, a souligné l’importance de la sensibilisation de la société. «Une société saine est une société à l’abri des maladies et la sensibilisation est essentielle à la bonne santé de toute société», a souligné M. Rizk, ajoutant que la Croix-Rouge libanaise a formé près de 2000 secouristes, lors de diverses sessions et de conférences, pour la protection contre le sida. Le Dr Moustapha Nakib, directeur du programme national de lutte contre le sida, a parlé des efforts entrepris par le ministère de la Santé pour lutter contre la maladie. Efforts qui consistent dans l’établissement de stratégies lui permettant d’atteindre ce but, notamment la sensibilisation de la population, dans son ensemble, et plus spécifiquement, la population à risque. Et le docteur Nakib d’avancer le chiffre de 650 cas au Liban. Selon lui, les rapports sexuels, notamment hétérosexuels, sont responsables dans une proportion de 69,8 % de la transmission de la maladie, les hommes étant plus atteints que les femmes (78,9 %). Enfin le Dr Nakib a noté que la maladie est désormais implantée au Liban, 51,7 % des personnes atteintes n’ayant pas voyagé à l’étranger. Le représentant de l’OMS au Liban, le docteur Habib Ataïri, a insisté sur le rôle de l’OMS dans la lutte contre le sida, à l’échelle mondiale. Un rôle d’appui à la mise en place de politiques effectives de lutte contre le sida, dans différents pays, tant au niveau de la prévention, qu’à celui des soins aux personnes atteintes de la maladie. Un rôle de mise en place d’une caisse d’aide financière, avec la contribution des Nations unies, consistant à centraliser les contributions de différents donateurs et les utiliser dans le financement de projets visant à empêcher la prolifération de la maladie à travers le monde. Finalement, a conclu M. Ataïri, l’OMS a assuré les médicaments à prix réduits aux pays en voie de développement où se situent 95 % des atteintes, cela grâce à un programme d’achat des médicaments à prix préférentiels. Le général Sélim Layoun, président de la Croix-Rouge libanaise, a ensuite pris la parole, pour rappeler que la maladie continue de proliférer malgré les efforts déployés. «C’est la raison pour laquelle il est important, à l’heure actuelle, de mettre en œuvre davantage de moyens pour arriver à son éradication». Et de conclure en appelant tous les membres de la Croix-Rouge à collaborer afin d’assurer la réussite de ce programme de lutte contre le sida.
Une conférence de presse a été donnée hier, au siège de la Croix-Rouge, rue Spears, à l’occasion du démarrage d’un programme pour formateurs, chargés de sensibiliser la population aux maladies sexuellement transmissibles, comme le sida. Un programme qui se situe dans le cadre d’une coopération entre la Croix-Rouge libanaise, l’Organisation mondiale de la santé ainsi...