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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés - Des délégués de 42 diocèses français en visite à Beyrouth « Le Liban, terre de pèlerinage », une session conjointe avec l’Église de France(photo)

«Choisir le Liban pour lieu de pèlerinage, il n’y a pas à s’en étonner. Mais le choisir dans les circonstances prévalant dans la région, et dans la situation tragique que l’on connaît de nos jours, c’est faire acte de profonde foi». C’est en ces termes que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a salué hier les directeurs diocésains de pèlerinage de France, venus au Liban à l’initiative du conseil pour l’apostolat des laïcs. Réunis à la maison d’accueil Notre-Dame du Mont (Kesrouan), autour du patriarche maronite, de Mgr Georges Iskandar, évêque maronite de Zahlé, et de Robert Sikias, président du conseil pour l’apostolat des laïcs, les directeurs de pèlerinage, venus de 42 diocèses de France, ont entamé hier le premier jour de leur session conjointe (6-12 mars), au cours de laquelle ils visiteront certains des hauts lieux de pèlerinage du Liban et écouteront divers exposés qui leur permettront de mieux connaître les histoires du Liban et des diverses Églises orientales. «Je me fais un plaisir de vous souhaiter la bienvenue au Liban, vieille terre de chrétienté et d’islam, et par suite terre de pèlerinage religieux. C’est la première fois (…) mieux et plus que d’autres, que vous êtes à même de savoir que pèlerinage et tourisme sont deux choses différentes, et qu’un pèlerin est, par définition, un homme de foi», a encore souligné le patriarche Sfeir. Pour sa part, le président de l’Association nationale des directeurs diocésains de pèlerinages de France, le P. Philippe Blanc, devait déclarer : «Je voudrais simplement dire merci à tous ceux et celles qui ont préparé depuis des mois cette session (…) Mgr Georges Iskandar et le conseil d’apostolat des laïcs, dont il a la charge (…) Tanios Chahwan, qui a été la “cheville ouvrière” de ce projet qui avait de quoi déconcerter et qui pouvait sembler ambitieux. Son expérience et sa gentillesse ont fait que nous sommes là aujourd’hui. Avec vous tous, nous allons expérimenter que le Liban est une terre fraternelle».
«Choisir le Liban pour lieu de pèlerinage, il n’y a pas à s’en étonner. Mais le choisir dans les circonstances prévalant dans la région, et dans la situation tragique que l’on connaît de nos jours, c’est faire acte de profonde foi». C’est en ces termes que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a salué hier les directeurs diocésains de pèlerinage de...