Rechercher
Rechercher

Actualités - RENCONTRE

BEYROUTH-BUCAREST - Le président du Parlement roumain reçu par le chef de l’État ainsi que par Berry et Hariri Lahoud : Nous espérons que les résolutions du sommet de Beyrouth seront conformes à la position arabe (PHOTO)

Le chef de l’État Émile Lahoud a fait part hier de son espoir de voir le prochain sommet arabe – qui aura lieu à la fin mars à Beyrouth – adopter des résolutions qui renforceront la position et la volonté arabes en faveur d’une paix juste, globale et durable au Proche-Orient, sur la base de l’accord de Madrid et des résolutions onusiennes. Le président de la République recevait le président du Parlement roumain Valer Dorneanu, en visite officielle à Beyrouth depuis deux jours. À qui le général Lahoud a indiqué que les initiatives proposées pour mettre un terme au conflit israélo-arabe «ne pouvaient pas ne pas prévoir, clairement, l’avenir de la diaspora palestinienne dans le monde arabe, et notamment au Liban». «Ainsi que la garantie de son retour au bercail, et celle de la naissance d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale», a-t-il ajouté. Précisant que la poursuite de la situation explosive dans les territoires palestiniens, «due aux exactions israéliennes continues, va compliquer davantage les choses. Et va faire retomber comme un soufflé les efforts redoublés» afin de redynamiser le processus de paix. «Et notamment l’initiative européenne, dont il faudrait garantir toutes les chances de succès», a préconisé le locataire de Baabda. Le général Lahoud a parallèlement rendu hommage aux relations libano-roumaines, soulignant qu’il s’était entendu avec son homologue roumain Ion Iliescu, lors de sa dernière visite à Bucarest, pour les renforcer. Il a également exprimé sa satisfaction pour le rôle «constructif» joué par la diaspora libanaise en Roumanie, dont, notamment, ceux de ses membres qui participent à «l’essor de l’économie» roumaine. Souhaitant que le président Iliescu réponde à l’invitation qui lui a été adressée de visiter Beyrouth, et participe au prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement francophones, prévu en octobre prochain dans la capitale libanaise. Le n°1 de l’État s’est ensuite employé à expliquer à son hôte la position libanaise, en ce qui concerne plus particulièrement les mesures prises pour développer la coopération avec l’Union européenne, ainsi que le partenariat euro-méditerranéen. «Il y a bon nombre de dossiers qui mériteraient d’être coordonnés avec Bucarest», a souligné le général Lahoud. Quant au président du Parlement roumain, il a souhaité que le Liban et la Roumanie «aillent au-delà du cadre traditionnel» des relations bilatérales, au regard des nombreux points communs entre eux. Tout en qualifiant ces liens de «solides», il a espéré que les relations économiques seront «tout aussi fortes», et que la Roumanie «participe à la reconstruction du Liban», ne serait-ce qu’en partageant l’expérience des hommes d’affaires roumains, ou des différents investisseurs. De même, il a appelé à ce que la réunion du comité mixte libano-roumain, prévue en juin à Bucarest, contribue elle aussi à la coopération entre les deux pays. Notamment sur les plans de l’agriculture et de l’environnement. Autre escale hier pour la délégation roumaine : Aïn el-Tiné. Où le président du Parlement roumain a été reçu par le n°2 de l’État, Nabih Berry. Les deux hommes ont évoqué, entre autres, la diplomatie parlementaire, ou comment celle-ci peut influencer les deux gouvernements à développer les relations libano-roumaines, «qui ne sont pas proportionnelles à l’amitié entre les deux pays, notamment en ce qui concerne les échanges commerciaux», a estimé Nabih Berry. Quant à Valer Dorneanu, après avoir confirmé les regrets de son homologue libanais, il a réaffirmé que Bucarest œuvre, et continuera d’œuvrer en faveur d’une paix juste dans la région. Soulignant que son pays avait toujours fait «la différence entre ceux qui mènent une guerre dans la légalité internationale, et ceux qui tuent des innocents».
Le chef de l’État Émile Lahoud a fait part hier de son espoir de voir le prochain sommet arabe – qui aura lieu à la fin mars à Beyrouth – adopter des résolutions qui renforceront la position et la volonté arabes en faveur d’une paix juste, globale et durable au Proche-Orient, sur la base de l’accord de Madrid et des résolutions onusiennes. Le président de la...