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Actualités - INTERVIEWS

Liquidation

Tout doit disparaître. Tout a presque disparu. Le mois des soldes expire aujourd’hui. Le commerce demain. Le cycle de dépossession, de spoliation, entamé à Taëf, va bon train. Il reste quelques bastions, quelques hochets. Du côté du secteur bancaire par exemple. Ou sur les douces collines qui surplombent la capitale. Une présidence, un commandement, c’est pratiquement tout. Entre l’enclume de la grande sœur et le marteau du frère speaker de Chambre, un mouvement de scie inexorable. Qui coupe nos oliviers, leurs huiles et leur branche de paix colombine. Front soudé contre le corps étranger : la mine réjouie des deux leaders qui se sont rencontrés mardi. Pour ce dépeçage confessionnel que le héraut haririen, M. el-Fadl Chalak, n’hésite pas à promouvoir, sinon à exiger. C’est de bonne guerre : vae victis, malheur aux vaincus. Et, quoi qu’en disent les officiels, il ne fait pas de doute qu’ici il y en a eu. Le hic, c’est que tandis que MM. Berry et Hariri se congratulent, MM. Mohammed Abdel Hamid Beydoun et Mohammed Kabbani se tirent déjà dans les pattes. Le partage des dépouilles opimes s’annonce si houleux qu’il risque de tout déchiqueter. Sauf les créances qui s’accumulent, menant le pays tout entier à sa ruine. Quand on veut à tout prix devenir calife à la place du calife, encore faut-il savoir y faire. Sinon, bienvenue en enfer. J.I.
Tout doit disparaître. Tout a presque disparu. Le mois des soldes expire aujourd’hui. Le commerce demain. Le cycle de dépossession, de spoliation, entamé à Taëf, va bon train. Il reste quelques bastions, quelques hochets. Du côté du secteur bancaire par exemple. Ou sur les douces collines qui surplombent la capitale. Une présidence, un commandement, c’est pratiquement tout....