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Actualités - CHRONOLOGIE

Dossier régional - Le n°2 de l’État a donné à l’abolition des droits d’exclusivité tout son soutien Berry condamne les « relations d’intérêts » qui gèrent la politique étrangère US

Le président de la Chambre Nabih Berry a fermement appelé les instances internationales à revoir rapidement leur parti pris ostentatoire à l’égard d’Israël, tout en s’étonnant de la légèreté – et de l’élasticité – des définitions américaines du concept de la démocratie. Et en condamnant les «relations d’intérêts» qui gèrent la politique étrangère US, et qui placent ainsi les revendications sécuritaires israéliennes en numéro un sur la liste des préoccupations de Washington. Le n° 2 de l’État parrainait hier une cérémonie de pose de la première pierre, à Khiyam, d’une institution pédagogique du mouvement Amal – dont la construction sera financée par l’Iran. Il en a ainsi profité pour, d’une part, se lancer dans un véritable dithyrambe de la République islamique et du régime de Téhéran, et pour, de l’autre, répondre – d’une manière indirecte, certes – aux dernières menaces américaines contre le même Iran. «Personne au monde ne peut ôter au peuple iranien, aux peuples arabes et musulmans, leur croyance en la victoire du droit et de la justice, ni leur croyance en l’arrêt du terrorisme d’État tel que pratiqué en Israël», a accusé Nabih Berry. Après avoir salué le soutien de Téhéran aux efforts libanais en vue d’achever la libération de leur territoire, et indiqué que ce soutien «n’était pas, et ne sera pas adressé à une seule fraction, une seule communauté ou une seule confession, mais bien à l’ensemble du Liban». Concernant les instances internationales – avec à leur tête, naturellement, les États-Unis –, le chef du Parlement les a appelées «à cesser de considérer Israël comme l’exception sur laquelle les résolutions onusiennes n’ont pas à s’appliquer, à cesser de fournir l’État hébreu en armements en tout genre, ou à en financer l’acquisition ou la production». Tout en soulignant, et en répétant, que «nul n’a le droit de continuer à voiler la vérité ou à la travestir aux yeux des citoyens européens ou américains, à leur ôter ainsi leur tendance naturelle à soutenir la stabilité et la paix – leur tendance naturelle à privilégier l’égalité et la justice au sein des relations internationales ou à refuser la politique des deux poids, deux mesures dans l’application des résolutions internationales». D’autre part, sur le plan local, et après avoir appelé à la formation d’une commission d’enquête internationale qui jetterait toute la lumière sur la réalité des massacres perpétrés à Khiyam, et encouragé le ministère de la Culture à faire du site de la prison un véritable musée et un mémorial pour la souffrance de tout un peuple, Nabih Berry a appelé le gouvernement à se souvenir de ses promesses, et tous les ministères consacrés aux services à se souvenir des villages de l’ex-bande frontalière. Enfin, il a affirmé que ce gouvernement, «pour la première fois, pouvait témoigner de mon soutien total à cette initiative visant à en finir avec les monopoles par le biais de l’abolition des droits d’exclusivité».
Le président de la Chambre Nabih Berry a fermement appelé les instances internationales à revoir rapidement leur parti pris ostentatoire à l’égard d’Israël, tout en s’étonnant de la légèreté – et de l’élasticité – des définitions américaines du concept de la démocratie. Et en condamnant les «relations d’intérêts» qui gèrent la politique étrangère US,...