Actualités - OPINION
Salamé : Le sommet, une occasion de prendre langue avec Washington
le 04 février 2002 à 00h00
Le ministre de la Culture a estimé que le prochain sommet arabe à Beyrouth sera «l’occasion pour le Liban et les Arabes de prendre langue avec Washington, et de nouer avec elle une amitié à des conditions acceptables pour nous situer sur la carte internationale». Selon M. Ghassan Salamé, «depuis le 11 septembre, les États-Unis nous affrontent dans l’intention de nous isoler». «Mais, a-t-il ajouté, nous ne nous adresserons pas aux États-Unis comme des accusés ; il est inadmissible d’impliquer tous les Arabes dans l’affaire Ben Laden, comme il serait impensable d’imputer à tout Américain les agissements d’un Jim Jones, responsable d’un massacre qui a fait 3 000 victimes». Le prochain sommet arabe devra permettre aux Arabes de «quitter le box des accusés», a ajouté M. Salamé. «Nous sommes réalistes. Ce que nous voulons, c’est un dialogue et une amitié avec les États-Unis (…) Mais nous demanderons aussi à quelles conditions se noue cette amitié, qui doit être cohérente avec nos convictions». «Notre problème essentiel est avec Israël, a conclu M. Salamé. Il ne devient un problème avec les États-Unis que dans la mesure où ces derniers adoptent les vues d’Israël». Le prochain sommet devra aussi montrer au monde que «les Arabes continuent d’exister en tant qu’Arabes et que leur union fait leur force face aux défis de ce temps, et qu’ils ne sont pas des entités distinctes l’une de l’autre».
Le ministre de la Culture a estimé que le prochain sommet arabe à Beyrouth sera «l’occasion pour le Liban et les Arabes de prendre langue avec Washington, et de nouer avec elle une amitié à des conditions acceptables pour nous situer sur la carte internationale». Selon M. Ghassan Salamé, «depuis le 11 septembre, les États-Unis nous affrontent dans l’intention de nous...
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