Actualités - CHRONOLOGIE
Importante manifestation estudiantine prévue devant le Parlement
le 04 février 2002 à 00h00
Les étudiants de l’Organisation populaire nassérienne (courant du député Moustapha Saad), du Parti socialiste progressiste, de l’opposition communiste, des groupuscules estudiantins de gauche, du Courant patriotique libre (CPL-aouniste), des Forces libanaises, du Parti national libéral et de la base Kataëb ont appelé à un sit-in aujourd’hui, midi, devant le Parlement, pour protester contre «les prestations tragi-comiques des parlementaires et la politique d’appauvrissement du peuple menée par les responsables». Dans deux communiqués publiés séparément, les formations de droite et de gauche ont vivement critiqué l’imposition de la TVA, estimant que «les Libanais payent déjà une taxe sur la liberté aux services de sécurité qui se complaisent dans leurs exactions et leur insolence». Cette taxe est «soit payée au détail, au cours des interrogatoires et des poursuites qui visent les opposants, soit en gros, lors des ratonnades comme celles du Palais de justice», ont poursuivi les étudiants, estimant que «les citoyens ne sont pas prêts à payer une nouvelle taxe pour compenser les détournements de fonds publics et les mauvaises politiques», des deniers qui vont «remplir la caisse de la classe politique et renflouer le budget de la caste sécuritaire, pour qu’elle puisse procéder à de nouveaux tabassages». «Le peuple n’est pas responsable de la corruption et du fromagisme confessionnel pour qu’on le punisse avec de nouvelles taxes injustes (…). Que le gouvernement perçoive plutôt des impôts sur les biens-fonds marins (…) ou sur les biens des députés. Pourquoi l’État n’ose-t-il pas instaurer l’ordre à la frontière et mettre un terme à la contrebande, de manière à percevoir une grande part de ses recettes ?» ont-ils demandé. «Au lieu de soutenir les secteurs productifs, l’État alloue une grande part du budget à la “Défense” et aux “Services”, pour affermir encore plus le pouvoir sécuritaire», ont-ils souligné. «Le Parlement n’assume pas son rôle, les présidents sont partagés entre un projet financier et un projet sécuritaire : il nous faut donc demander des comptes au pouvoir tout entier pour la situation qui prévaut actuellement. Nous voulons une solution radicale et finale qui prendrait en considération la situation politique et sociale et garantirait la stabilité du pays. Sinon, ce qui s’est produit en Argentine se produira ici (…)», ont-ils conclu.
Les étudiants de l’Organisation populaire nassérienne (courant du député Moustapha Saad), du Parti socialiste progressiste, de l’opposition communiste, des groupuscules estudiantins de gauche, du Courant patriotique libre (CPL-aouniste), des Forces libanaises, du Parti national libéral et de la base Kataëb ont appelé à un sit-in aujourd’hui, midi, devant le Parlement,...
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