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Liban-Israël - L’État hébreu avertit Damas et Beyrouth que sa riposte pourrait être « très dure » « Grave préoccupation » de l’Onu après les tirs au Sud (photos)

L’Onu a fait part hier au gouvernement libanais de sa «grave préoccupation» après les tirs au Liban-Sud et exhorté Israël à ne pas y donner de suites en raison de la situation «volatile» dans la région. «J’ai exprimé la grave préoccupation du secrétaire général des Nations unies à la suite de ces événements», a déclaré le représentant de Kofi Annan au Liban, Staffan de Mistura, après avoir rencontré le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud. Le Hezbollah avait bombardé mercredi des positions israéliennes dans le secteur des fermes de Chebaa. Israël a riposté par des raids aériens et des tirs d’artillerie. «J’ai également rappelé à M. Hammoud que la situation régionale, tendue et volatile, (...) ne permet pas ce genre d’incidents», a dit M. de Mistura. Il a souligné qu’«une violation de la ligne bleue ne peut justifier une autre» et indiqué que l’Onu «est en train de presser les Israéliens de s’abstenir de toute réaction ultérieure». De son côté, M. Hammoud a indiqué aux journalistes avoir remis à M. de Mistura les listes des violations par Israël de la ligne bleue, dont 62 en octobre, 75 en novembre, et 57 en décembre. Il a appelé à des pressions sur Israël pour mettre fin aux violations de cette ligne tracée par l’Onu pour tenir lieu de frontière après le retrait israélien du Liban en 2000. Notons qu’hier encore, des avions israéliens ont survolé le Liban-Sud. Les Casques bleus de la Finul intensifiaient quant à eux les patrouilles terrestres et aériennes le long de la ligne bleue. Par ailleurs, selon des sources de sécurité israéliennes citées par le quotidien israélien Haaretz, d’aucuns, parmi les responsables officiels qui se sont réunis mercredi soir pour examiner les derniers développements à la frontière, prônent l’expectative avant de songer à une riposte plus ample sur le terrain. Entre-temps, toujours d’après Haaretz, l’État hébreu aurait transmis hier des «mises en garde» à Damas et à Beyrouth via des ambassadeurs des Etats-Unis et de l’Union européenne. «Ces messages insistent sur le fait qu’Israël ne tolérera plus d’autres actes de violence. En cas de nouvelles attaques, la riposte de l’armée israélienne sera très dure», précise le quotidien avant d’ajouter en se référant encore à des sources de sécurité israéliennes: «La Syrie a empêché le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah de lancer des attaques contre Israël alors qu’il en avait l’intention depuis déjà plusieurs mois». Et de poursuivre : «Damas a agi de la sorte avec le parti islamiste, en partie, à cause de pressions exercées par les États-Unis après les attentats du 11 septembre. Il semble à présent que Damas a relâché son emprise sur le Hezbollah», concluent les sources de sécurité israéliennes citées par Haaretz.
L’Onu a fait part hier au gouvernement libanais de sa «grave préoccupation» après les tirs au Liban-Sud et exhorté Israël à ne pas y donner de suites en raison de la situation «volatile» dans la région. «J’ai exprimé la grave préoccupation du secrétaire général des Nations unies à la suite de ces événements», a déclaré le représentant de Kofi Annan au Liban, Staffan...