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Social - Débrayage depuis hier à l’EDL et dans le secteur de l’eau et du transport en commun La grève des employés des offices autonomes risque de faire tache d’huile

Comme prévu, les offices autonomes et certains établissements publics ont entamé hier une grève ouverte en vue de faire aboutir une série de revendications professionnelles. Le mouvement a touché près de 6 000 salariés de l’Électricité du Liban, des offices des eaux et de l’office du transport en commun. L’activité au port de Beyrouth n’a pas été, par contre, perturbée. Le président du syndicat des offices autonomes, M. Fouad Harfouche, a souligné hier, dans une déclaration à la presse, que ce mouvement de débrayage n’avait aucune portée politique et n’avait pour but que de défendre des droits acquis. M. Harfouche a précisé à ce propos, à titre d’exemple, que les allocations versées aux employés du transport en commun sont calculées sur base des salaires de 1995, en dépit du fait qu’une nouvelle échelle des salaires a été approuvée récemment. Si le Conseil des ministres qui doit se tenir aujourd’hui jeudi n’adopte aucune mesure concrète susceptible de désamorcer ce mouvement de protestation, la grève risquerait de faire tache d’huile et pourrait s’étendre demain vendredi aux employés de la Caisse nationale de Sécurité sociale. À l’issue d’une réunion qu’il a tenue hier, le conseil exécutif du syndicat des employés de la CNSS a d’abord rappelé ses revendications en rapport, notamment, avec les indemnités de fin de service et le financement de la mutuelle des employés. Le syndicat a, d’autre part, réaffirmé son appui aux salariés des offices autonomes, soulignant à ce sujet qu’il observera demain une grève de solidarité de vingt-quatre heures. Le mouvement de débrayage devrait également s’étendre vendredi aux employés de l’office des eaux de la Békaa, qui ont annoncé qu’ils observeront une grève ouverte afin de protester contre le fait que les fonctionnaires de l’office des eaux de Baalbeck-Hermel n’ont pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois. De son côté, la fédération des syndicats des chauffeurs de taxi a publié un communiqué appuyant l’ordre de grève lancé par les offices autonomes. Les employés de l’EDL Signalons dans ce contexte que le syndicat des employés de l’Électricité du Liban a publié hier un communiqué dans lequel il déplore l’attitude des responsables officiels à l’égard du dossier de l’EDL. Le syndicat souligne à ce sujet que la satisfaction des revendications de ses membres est ajournée depuis plusieurs mois. Le communiqué s’élève par ailleurs contre «le décret portant sur la réorganisation du secteur de l’électricité». «Ce décret, ajoute le communiqué, prévoit en réalité la privatisation du secteur de l’électricité. Depuis le début, ceux qui ont planché sur ce projet de loi n’ont pas tenu compte du sort des employés de l’EDL. Au contraire, ils ont prévu des clauses qui portent un grave préjudice aux intérêts des salariés. Dans le même temps, le projet est examiné d’une manière expéditive par les commissions parlementaires qui ne prennent pas la peine de consulter le syndicat à ce propos. Désirent-ils jeter des milliers d’employés dans la rue ?» Après avoir réclamé l’amendement du projet de loi en gestation, le syndicat des employés a rappelé ses doléances, concernant notamment la stabilité de l’emploi et l’octroi d’une indemnité spéciale, parallèlement à une assurance médicale, en cas de licenciement. En conclusion, le syndicat rappelle une série de revendications salariales se rapportant, entre autres, à une indemnité de transport d’un montant de 6 000 livres libanaises par jour, parallèlement au versement des heures supplémentaires pour les années 1999 et 2000.
Comme prévu, les offices autonomes et certains établissements publics ont entamé hier une grève ouverte en vue de faire aboutir une série de revendications professionnelles. Le mouvement a touché près de 6 000 salariés de l’Électricité du Liban, des offices des eaux et de l’office du transport en commun. L’activité au port de Beyrouth n’a pas été, par contre,...