Rechercher
Rechercher

Actualités

Administration - Cinq nominations sont prévues pour aujourd’hui Le Conseil des ministres s’attaque de nouveau au dossier des taxes(photo)

Les chefs de l’État et du Parlement, le général Émile Lahoud et M. Nabih Berry, ont principalement centré leurs discussions, au cours de leur entretien hebdomadaire, hier, sur un sujet d’actualité : la crise économique et les problèmes sociaux qu’elle engendre, ainsi que sur les moyens de les régler. Le train de surtaxes prévues dans le projet de budget 2002, son impact sur la population, l’opposition parlementaire qu’il a suscitée et les moyens d’accroître les recettes de l’État sans accabler la population ont été aussi passés en revue, à la veille de la réunion du Conseil des ministres qui doit plancher aujourd’hui sur ce dossier. Après l’abolition de la surtaxe mécanique en commission parlementaire et la révision à la baisse de toutes les taxes qui étaient prévues dans l’annexe n° 9 du projet de loi de Finances, le Conseil des ministres se trouve contraint d’adopter de nouvelles mesures qui lui permettront de maintenir l’objectif qu’il s’était fixé et qui prévoit que le déficit budgétaire ne saurait être supérieur à 41,63 %. Il doit plancher sur une proposition qui avait été avancée par les députés au moment où ils avaient introduit des modifications substantielles à l’annexe n° 9 et selon laquelle il est possible de respecter la proportion fixée pour le déficit budgétaire, sans accabler la population par de nouvelles taxes, pour peu qu’on réduise encore les budgets des départements étatiques. L’Exécutif doit donc passer en revue la répartition des dépenses prévues pour cette année et voir dans quelle mesure elles peuvent être réduites. «Il n’est pas dit que le gouvernement compensera totalement les sommes qu’il aurait pu rassembler grâce aux surtaxes qu’il prévoyait. Il doit voir d’abord jusqu’à quel point les amendements de l’annexe n° 9 creuseront le déficit budgétaire. Si la différence est minime, c’est-à-dire inférieure à moins d’un demi-point, le gouvernement pourrait maintenir ce chapitre tel qu’il est, sinon il devra décider des mesures qui lui permettront d’accroître ses recettes jusqu’à ramener le déficit à 41 %», a-t-on indiqué de source gouvernementale. Dans d’autres milieux proches du gouvernement, on écarte l’éventualité de nouvelles coupes budgétaires pour deux raisons : d’abord parce que le Parlement avait opéré des transferts budgétaires pour relever jusqu’à 55 milliards de livres les fonds alloués au Conseil du Liban-Sud. Ensuite parce qu’aucun ministre n’acceptera que le budget de son département soit raboté encore plus. Les députés non plus n’accepteront pas que leurs allocations soient rognées, indique-t-on dans ces milieux, où l’on estime que la Chambre n’a apparemment d’autre choix que d’accepter les nouvelles surtaxes, sauf si elle est disposée à souscrire à une réduction des allocations de ses membres. Jusqu’à hier soir cependant, il semblait qu’un rétablissement de la taxe mécanique et des autres surtaxes rejetées par la commission parlementaire des Finances et du budget sera difficile. En tout état de cause, on en aura le cœur net aujourd’hui. Autre point à l’ordre du jour du Conseil des ministres, également passé en revue durant l’entretien Lahoud-Berry : le dossier des nominations. Il se confirme que c’est Mohammed Karaki, professeur à l’Université libanaise, qui sera nommé directeur général de la CNSS et que le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Nasri Lahoud, sera désigné à la tête du Conseil supérieur de la magistrature. Le Conseil des ministres doit également nommer MM. Mohammed Issa, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Rida Saadé, inspecteur général pédagogique, et Élias Khoury, inspecteur général social.
Les chefs de l’État et du Parlement, le général Émile Lahoud et M. Nabih Berry, ont principalement centré leurs discussions, au cours de leur entretien hebdomadaire, hier, sur un sujet d’actualité : la crise économique et les problèmes sociaux qu’elle engendre, ainsi que sur les moyens de les régler. Le train de surtaxes prévues dans le projet de budget 2002, son...