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Ministères - Hariri préside une réunion d’évaluation avec le ministre de tutelle Hamadé : Le dossier des déplacés ne sera pas clos avant la fin 2003 et il nécessite 800 milliards de LL

Le Premier ministre Rafic Hariri a effectué hier une tournée d’inspection au ministère des Déplacés et a présidé une réunion dans le bureau du ministre qui regroupait, outre le locataire des lieux Marwan Hamadé, le ministre d’État Béchara Merhej, les députés Ghounwa Jalloul, Ayman Choucair et Ghattas Khoury, ainsi que le président de la Caisse des déplacés Fadi Aramouni. Une réunion consacrée aux étapes déjà franchies dans le processus de retour des déplacés, ainsi que celles à venir. Le n° 3 de l’État a d’ailleurs donné des instructions pour que ce dossier national puisse être résolu. «C’était l’occasion de débattre du programme de retour des déplacés, de revoir certains critères, de mettre les points sur les i, et de se rassurer quant à la disponibilité de la somme allouée par le budget – et hors budget – pour répondre aux besoins et aux droits des citoyens», a explicité Marwan Hamadé. «Maintenant que M. Aramouni est entré en fonctions, nous allons multiplier les réunions. Nous avons déjà reçu 250 000 demandes de restauration, de construction ou d’évacuation, et nous en avons traité 50 000 dans les mois précédents. Nous allons revoir, de concert avec la Caisse des déplacés, nos capacités financières, faire en sorte que chacun ait son dû, et arriver à mettre sur pied un calendrier réaliste. Et au regard de la situation des finances de l’État, nous ne pourrons pas traiter l’ensemble des dossiers avant la fin 2003. Soit un retard d’un an ou d’un an et demi par rapport à ce qui avait été décidé», a constaté le ministre des Déplacés. Concernant maintenant les finances nécessaires au traitement des 200 000 demandes restantes, Marwan Hamadé a précisé qu’il n’y aura pas effectivement 200 000 cas à financer, puisqu’un grand nombre d’entre elles ne mérite aucune indemnité ou ne correspondent pas aux critères. «En se basant sur les prévisions du budget 2002, sur ce qui reste comme argent à la Caisse du budget 2000, le solde du budget 2001 dont on n’a pas encore reçu un sou, ainsi que sur les soldes disponibles de par les lois approuvées au Parlement, tout cela devrait suffire. Je ne peux pas évaluer précisément la somme, mais il semblerait que l’on pourrait faire quelques économies. Ce que l’on économisera sera consacré à l’infrastructure dans les villages du retour». Et interrogé sur le point de savoir si tout cela équivaut à un milliard de dollars, le ministre des Déplacés a répondu par la négative. Précisant que le ministère disposait de 350 milliards de livres (grâce aux budgets) et de 450 milliards de livres (par les lois parlementaires), il a ainsi évalué à «800 milliards de livres libanaises» la somme nécessaire pour clore le dossier des déplacés.
Le Premier ministre Rafic Hariri a effectué hier une tournée d’inspection au ministère des Déplacés et a présidé une réunion dans le bureau du ministre qui regroupait, outre le locataire des lieux Marwan Hamadé, le ministre d’État Béchara Merhej, les députés Ghounwa Jalloul, Ayman Choucair et Ghattas Khoury, ainsi que le président de la Caisse des déplacés Fadi...