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ENSEIGNEMENT MUSICAL - Accord d’affiliation avec le Conservatoire national de Boulogne-Billancourt et convention avec l’École normale supérieure de Paris L’École Ghassan Yammine dans la cour des grands (PHOTO)

N’en déplaisent à ses détracteurs : le «cas» Ghassan Yammine, fondateur et directeur d’une école de musique exceptionnelle, est unique. En quelques années, celui-ci a réussi à placer son projet au plus haut sommet d’exigence de l’enseignement musical libanais. Les preuves ? L’enthousiasme avec lequel les institutions françaises les plus prestigieuses l’ont parrainé d’abord et considéré comme des leurs ensuite, avec des protocoles puis des accords concrets. Donc les superlatifs ne sont pas de trop pour évoquer le parcours d’un musicien et administrateur heureux, conscient de sa chance sans pour autant relâcher son rythme de travail stakhanoviste. Les liens avec le Conservatoire de Boulogne-Billancourt se resserrent Dès 2000, Alfred Herzog, directeur de l’un des grands conservatoires nationaux français, celui de Boulogne-Billancourt, alors au Liban avec ses élèves (cas unique, ceux-ci composent un orchestre national) pour se produire au Festival de Baalbeck, s’était engagé, avec le soutien efficace de l’ambassade de France au Liban, à recevoir en stage, pendant un mois, des élèves et professeurs de l’École de musique de Ghassan Yammine et à envoyer certains de ses enseignants à Beyrouth pour des master classes. Il y a quelques mois, le directeur libanais, lié aussi par des liens d’amitié avec Alfred Herzog, s’est rendu à Paris pour signer les accords d’affiliation avec le conservatoire : autrement dit, les deux institutions décerneront des diplômes en commun, et, dès juin prochain, Ghassan Yammine fera partie du jury de professeurs de Boulogne-Billancourt. Une consécration pour le Liban. Deuxième bonne nouvelle pour l’écurie de poulains très souvent surdoués : l’École normale supérieure de musique de Paris, dirigée depuis 1999 par Henri Heugel et classée parmi les dix meilleures institutions mondiales, s’est penchée avec beaucoup d’attention sur l’École de Ghassan Yammine. Un premier protocole a été signé entre les deux directeurs, stipulant que l’École normale – établissement privé dont plus de la moitié des étudiants est d’origine étrangère –, s’engage, dès la rentrée 2002, à offrir une bourse, qui couvrira la totalité des frais d’enseignement comme de logement, à un élève libanais. De plus, les élèves des cycles avancés de l’École Ghassan Yammine bénéficieront de master classes prolongées : un des «maîtres» de l’institution française leur dispensera son savoir pendant sept ou dix jours. La troisième bonne fée française Et comme deux bonnes nouvelles ne viennent jamais sans qu’une troisième se présente, le parcours de Ghassan Yammine a été remarqué par Orhan Memed, président depuis 1999 de l’Association de Villecroze, et un accord a très rapidement été conclu. L’association, à but non lucratif, se présente comme un chasseur de «têtes» musicales : quand une école lui recommande un de ses petits génies, elle s’engage à lui trouver une bourse dans n’importe quel conservatoire du monde et à produire son premier enregistrement. L’Association de Villecroze propose également, pendant une période de cinq mois, des stages de 15 jours chacun, dans toutes les disciplines, assurés par des musiciens mondialement reconnus. Deux facilités dont pourront désormais jouir les élèves les plus talentueux de l’École de musique Ghassan Yammine. Pour celui-ci et ses partenaires, les projets ne s’arrêtent pas là. Pour la plus grande joie des surdoués de musique… D.G.
N’en déplaisent à ses détracteurs : le «cas» Ghassan Yammine, fondateur et directeur d’une école de musique exceptionnelle, est unique. En quelques années, celui-ci a réussi à placer son projet au plus haut sommet d’exigence de l’enseignement musical libanais. Les preuves ? L’enthousiasme avec lequel les institutions françaises les plus prestigieuses l’ont...