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Hariri : L’Europe a un rôle important à jouer dans la recherche de la paix au Moyen-Orient

La cérémonie de paraphe de l’accord d’association UE-Liban a eu lieu hier à 20 heures (heure de Beyrouth) au douzième étage du siège de la Commission européenne à Bruxelles en présence de Romano Prodi, président de la Commission européenne, et Rafic Hariri, chef du gouvernement. Mais ce sont les chefs des négociateurs des deux parties, en l’occurrence Mme Catherine Day, sous-directrice des Affaires étrangères à la Commission européenne, et Bassel Fleyhane, ministre de l’Économie, qui ont apposé leurs initiales. Le paraphe a eu lieu sous les flashes des cameramen en l’absence de journalistes qui ont été priés d’attendre dans la salle de presse au cinquième étage du bâtiment de la Commission européenne «pour des raisons de sécurité et de bonne organisation». Ils en ont été pour leurs frais d’autant qu’ils avaient fait le déplacement de Beyrouth à Bruxelles pour assister à ce moment que le chef du gouvernement a voulu historique et surtout médiatisé. Pendant la conférence de presse commune à MM. Prodi et Hariri, les choses sont allées beaucoup mieux et quelques journalistes ont quand même eu le temps (M. Hariri devant se rendre en soirée à Paris) de poser tout genre de questions, y compris celles se rapportant au statut du Hezbollah. Prenant la parole, M. Hariri a affirmé que «cet accord est un vote de confiance pour le Liban et une marque de confiance pour nos relations futures. Nous avons en commun avec l’UE un noble objectif : celui de faire régner la paix et la stabilité au Moyen-Orient et d’assurer un avenir meilleur à ses populations. L’Europe a un rôle important et crucial à jouer dans la recherche de la paix au Moyen-Orient». Et d’ajouter que «la paix est la seule option pour nous. Nous continuons à croire que la paix est encore possible». Prié de donner son avis sur la position de son pays à l’égard du terrorisme et de l’opinion que se font les États-Unis de la présence du Hezbollah au Liban, M. Hariri a réaffirmé que le Liban est engagé dans une lutte contre le terrorisme et qu’il a été le premier pays arabe à réagir aux attentats du 11 septembre en condamnant de tels actes «qui sont contre notre religion et nos traditions». Et d’affirmer par ailleurs que les États-Unis «n’ont aucun problème à ce que le Hezbollah soit présent au Liban en tant que parti politique qui accorde des prestations sociales aux plus démunis. Le problème est que le Hezbollah ait une branche à l’extérieur du Liban». De son côté, M. Prodi a plaidé la cause du Liban, affirmant que ce pays s’est engagé aux côtés de l’UE, conformément aux termes de l’accord de partenariat, à lutter non seulement contre le terrorisme mais également contre le blanchiment d’argent, le crime organisé et contre l’usage illicite de la drogue. Il s’est enfin félicité du fait que M. Hariri ait tenu ses promesses et que le Liban ait paraphé l’accord d’association peu après 2001.
La cérémonie de paraphe de l’accord d’association UE-Liban a eu lieu hier à 20 heures (heure de Beyrouth) au douzième étage du siège de la Commission européenne à Bruxelles en présence de Romano Prodi, président de la Commission européenne, et Rafic Hariri, chef du gouvernement. Mais ce sont les chefs des négociateurs des deux parties, en l’occurrence Mme Catherine...