Sfeir : « Pas de stabilité de l’État sans une entente - entre les responsables »

Dans son homélie du dimanche, le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir a considéré que «les affaires de l’État ne pourront être réglées qu’en cas d’entente consensuelle entre les responsables sur les décisions à prendre, et les responsabilités à assumer». Mgr Sfeir a déclaré que les «tiraillements observés entre les responsables à propos de divers sujets, comme les nominations administratives ou l’organisation d’un sommet au Liban, n’est pas un bon signe». Selon lui, cette entente «est commandée par la dignité nationale de tout État libre, indépendant et souverain». Le patriarche maronite s’est par ailleurs longuement attardé sur les problèmes d’éducation rencontrés par les parents. «Il est indispensable que les parents inculquent à leurs enfants, dès l’enfance, les valeurs fondamentales, comme l’honnêteté, la franchise, la droiture», a-t-il conseillé. «Il faut leur apprendre le bien, quels que soient leur âge et le niveau d’éducation qu’ils ont atteint, et leur assurer une éducation religieuse digne de ce nom». Mgr Sfeir a par ailleurs dicté une ligne de conduite aux parents, à adopter avant et après le mariage de leurs enfants, les appelant dans le même temps à ne pas abuser de leur pouvoir et de leur influence. Après la messe, plusieurs délégations ont présenté leurs vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année au patriarche : des délégations du Bloc national avec Edmond Chbeir, le président du conseil du parti, de la Fédération des municipalités du Kesrouan conduite par M. Nohad Naufal et accompagnée du caïmacam Raymond Hitti, du village de Reyfoun, de l’association des enfants de Aïn Ebel (Liban-Sud), et du Rassemblement de la jeunesse libanaise, qui a remis à Mgr Sfeir une lettre d’immigrés libanais. Ont également rencontré le patriarche : cheikh Michel el-Khoury, ancien gouverneur de la Banque centrale, le magistrat Tarabay Rahmé, et Miss Arménie.