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Actualités - CHRONOLOGIES

SPECTACLE - À la salle des Ambassadeurs-Casino du Liban* - « Oba Oba » : un show chaud, coloré et sensuel

En droite ligne du soleil torride du Brésil, du cœur même de la fièvre du carnaval de Rio de Janeiro et de la sensualité des rives d’un pays baigné par une mer aux camaïeux éblouissants, un show à l’américaine avec des cariocas provocantes, belles, généreusement dénudées et des gogo-boys gymnastes bodybuildés aux bonds étourdissants. Sur fond de musique déchaînée, délicieusement rythmée, mêlant avec dextérité bossa nova, samba et lambada, le spectacle chatoyant et somptueux se déploie en grandes et mouvantes fresques dansées dans une frénétique exubérance. Oba Oba est une magnifique revue signée Franco Fontana, faisant exploser sans retenue couleurs, danses et chants du Brésil. Premier tableau d’ouverture, en hommage à Carmen Miranda, image mythique et icône incontournable d’une femme née au Portugal et qui illustra avec éclat sur scène la culture hispanique de la communauté latino-américaine. Extravagante prestation d’une artiste dont le glamour et les tenues vestimentaires très hollywoodiennes lui valurent la sympathie et le suffrage universels. Avec son immense chapeau, authentique corbeille chargée de fruits exotiques, sa robe moulante, dorée et échancrée jusqu’à l’aine, nul ne pouvait résister devant ces jambes infinies de Diane chasseresse et son «chica-chica boom» enserré dans un magnifique corps oscillant entre l’ébène et le chocolat. Et se succèdent les danses et les chants restituant l’esprit et l’âme d’un pays, dans l’absolu ton de légèreté et d’amusement d’un music-hall qui ne néglige aucun détail pour enchanter et séduire son public. Jambes lestes et cavalières, fesses et seins nus, longilignes et graciles, les girls aux corps sculptés, faisant oublier mousseline, gaze, plumes, paillettes, perlettes, strass et stretch, ont offert d’authentiques numéros où brillaient non seulement leur ravissant sourire enjôleur mais leurs incroyables ondulations avec nombrils étoilés et scintillants, sur des talons-cothurnes argentés. Jamais en reste et ne se contentant pas de faire de la (bonne) figuration à ces dames-sirènes, les boys, dans le genre Taras Boulba sous les feux de la rampe, torses nus, cheveux à ras, biceps et fesses gonflés, ont rivalisé de prouesses et d’acrobaties n’hésitant pas à accomplir d’authentiques et presque dangereuses parades des arts martiaux. Précision et gymnastique de haute voltige étaient au rendez-vous pour de téméraires acrobaties inhabituelles. Clôture en festive magnificence avec le carnaval de Rio littéralement transporté sur les planches de la salle des Ambassadeurs du Casino du Liban où les costumes ont débordé de la scène et où une pluie de ballons multicolores a inondé public, danseurs, chanteurs et musiciens. La nouba ne pouvait être parfaite que si le public y participait. Et c’est ainsi que jeunes et moins jeunes, octogénaires et cinquantenaires, aux cheveux blancs ou aux chignons bcbg, en austère costume sombre ou en sobre tailleur Chanel, ont été invités par la troupe à monter sur le podium se déhanchant avec les danseuses au rythme d’une musique endiablée, entre confettis et harnachements de grand bal populaire. Voilà pour cette période des fêtes, un petit vent de folie, où brusquement Maameltein s’est transformé en Bahia… Une idée bien euphorisante pour un voyage chaud, coloré et sensuel, accompli, en toute légèreté d’esprit et de corps, dans la bonne humeur. *Tous les soirs à 20h30 jusqu’au 9 janvier. Relâche le lundi 24 décembre et le mardi 1er janvier. Billets en vente au Casino du Liban : 09/855888 et au Virgin Megastore : 01/999666.
En droite ligne du soleil torride du Brésil, du cœur même de la fièvre du carnaval de Rio de Janeiro et de la sensualité des rives d’un pays baigné par une mer aux camaïeux éblouissants, un show à l’américaine avec des cariocas provocantes, belles, généreusement dénudées et des gogo-boys gymnastes bodybuildés aux bonds étourdissants. Sur fond de musique...