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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

«Un défi à Washington et à l’Onu», affirme une source ministérielle

Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a intensifié ses démarches diplomatiques au cours des dernières quarante-huit heures afin d’obtenir l’arrêt des survols de l’aviation israélienne. Il est entré en contact à ce propos avec son homologue égyptien, Ahmed Maher, ainsi qu’avec le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, l’ambassadeur du Liban à Washington, Farid Abboud, et l’ambassadeur du Liban à l’Onu, Sélim Tadmouri. Une source ministérielle citée par notre correspondant diplomatique, Khalil Fleyhane, souligne sur ce plan que les survols israéliens du début de la semaine constituent «un défi à l’allié stratégique d’Israël, en l’occurrence les États-Unis qui ont réclamé à plusieurs reprises l’arrêt des violations de l’espace aérien libanais». «Ces survols représentent aussi un défi aux Nations unies, qui ont maintes fois condamné les violations de l’espace aérien», ajoute la source en question. Cette source ministérielle précise que les autorités libanaises ont reçu des informations d’où il ressort que l’intensification de l’activité de l’aviation israélienne au-dessus du territoire libanais «fait suite à des indications parvenues aux services israéliens de sécurité, selon lesquelles le Hezbollah s’apprêterait à effectuer une opération militaire à l’occasion de la fête du Fitr». D’autre part, un rapport diplomatique transmis au palais Bustros fait était du fait que les ambassadeurs accrédités à Tel-Aviv ont informé leurs gouvernements respectifs que «la droite israélienne radicale fait pression sur le Premier ministre Ariel Sharon afin de le pousser à ne pas se contenter d’opérations ponctuelles contre le Hezbollah mais à mener plutôt une guerre continue contre le Hezbollah, comme ce fut le cas en 1982 lors de la guerre à outrance lancée contre l’OLP». En conclusion, cette même source souligne que, face aux risques d’escalade, «il est nécessaire d’ôter tout prétexte» susceptible d’être exploité par le Premier ministre israélien afin de réaliser ses objectifs.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a intensifié ses démarches diplomatiques au cours des dernières quarante-huit heures afin d’obtenir l’arrêt des survols de l’aviation israélienne. Il est entré en contact à ce propos avec son homologue égyptien, Ahmed Maher, ainsi qu’avec le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, le secrétaire général...