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Actualités - CHRONOLOGIES

Assad et Moubarak appellent les USA - à arrêter l’« agression israélienne »

Le président syrien Bachar el-Assad et son homologue égyptien Hosni Moubarak ont appelé dimanche les États-Unis, l’Union européenne, la Russie et les Nations unies à «mettre fin immédiatement» à «l’agression israélienne» contre les Palestiniens, a rapporté l’agence officielle Sana. L’appel, lancé au terme d’un sommet à Damas, est intervenu alors que le Premier ministre israélien Ariel Sharon a averti qu’il allait intensifier sa campagne contre les Palestiniens après l’attentat-suicide de Haïfa qui a coûté la vie dimanche à son auteur palestinien et a fait une dizaine de blessés. MM. Assad et Moubarak ont estimé que «la situation dangereuse créée par les agressions israéliennes contre le peuple palestinien désarmé constitue une menace contre tous les pays de la région et contre les efforts visant à instaurer une paix juste et globale», a indiqué Sana. Ils ont appelé Washington, l’UE, Moscou et l’Onu à «assumer leurs responsabilités en mettant fin immédiatement aux agressions, assassinats et destructions visant les Palestiniens dans les territoires occupés». Ils ont rejeté les «allégations d’Israël selon lesquelles il ne fait que se défendre» contre des attaques palestiniennes et ont proclamé leur «refus d’assimiler la lutte des Palestiniens pour la libération au terrorisme». MM. Assad et Moubarak ont chargé leurs ministres respectifs des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh et Ahmed Maher, d’agir à la réunion ministérielle de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), lundi à Doha, en vue «de parvenir à des résolutions rejetant l’agression israélienne». Ils se sont déclarés pour que la réunion de Doha proclame «un soutien infaillible à la lutte du peuple palestinien et mette en garde contre les dangers découlant des violations par Israël des résolutions internationales sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région». Ils ont également «souligné l’importance d’une position arabe solidaire et unifiée qui préserve les intérêts de la nation arabe». Le déplacement du président égyptien à Damas visait à harmoniser la position des deux pays. L’Égypte et la Syrie exigent un retrait d’Israël des territoires arabes occupés en 1967 comme base à un règlement au Proche-Orient, mais tiennent des positions différentes sur les affrontements israélo-palestiniens. Damas tient une ligne dure à l’égard de l’État hébreu et se montre très critique envers les États-Unis. Sa presse appelle tous les jours à la poursuite de l’intifada palestinienne jusqu’à ce qu’Israël se retire des territoires occupés et accuse Washington de «couvrir» les opérations militaires israéliennes. Le Caire souhaite pour sa part un cessez-le-feu pour relancer les négociations. Dans cette perspective, M. Maher a effectué une médiation jeudi entre Israël et les Palestiniens, mais sa mission s’est soldée par un échec.
Le président syrien Bachar el-Assad et son homologue égyptien Hosni Moubarak ont appelé dimanche les États-Unis, l’Union européenne, la Russie et les Nations unies à «mettre fin immédiatement» à «l’agression israélienne» contre les Palestiniens, a rapporté l’agence officielle Sana. L’appel, lancé au terme d’un sommet à Damas, est intervenu alors que le Premier ministre...