EXPOSITION - Peinture féminine séoudienne à la Fondation Hariri

La Fondation Hariri (Saïda) expose jusqu’au 1er décembre, en collaboration avec l’Association des artistes et sculpteurs libanais, une centaine de peintures d’une quinzaine d’artistes séoudiennes. Cette exposition a le grand mérite de dévoiler un nouveau courant dans l’art séoudien, qui se limitait, il y a quelques années, aux arabesques, calligraphies et paysages du désert. Cette fois, ces jeunes femmes – qui font partie de la troisième génération d’artistes de la péninsule arabique – osent franchir les limites des thèmes traditionnels et explorer des voies plus subjectives, expressives, ludiques et même ironiques, comme les portraits en pieds de femmes entièrement voilées ! (signés Radia Berkaoui). Il y a également beaucoup plus de figures humaines et moins d’ornementations pures et de dorures. Certes, la quasi-totalité des toiles sont figuratives. Mais certaines ont cette touche moins conventionnelle qui les rend assez intéressantes, comme les encres et aquarelles de Lina Hicham Hassan Azzaz, qui représentent des paysages urbains et architecturaux, dont la «Kaaba» de La Mecque.