Électricité - Ansaldo répond à l’EDL

Le groupe Ansaldo-Energia a répondu hier dans un communiqué aux points soulevés, lundi, par les responsables de l’EDL devant la commission parlementaire des Travaux publics et qui avaient conduit le président de la commission, Mohamed Kabbani, à parler de «lacunes» au niveau des activités de cette société, en exposant à la presse le bilan de la réunion. «Les déclarations du président du conseil d’administration de l’EDL selon lesquelles la construction des deux centrales de production électrique de Zahrani et de Beddawi n’a pas été encore achevée ne correspondent pas du tout à la réalité. Les deux centrales sont en fonctionnement depuis 1998. Les travaux qui n’ont pas encore pris fin sont relatifs au réseau de distribution dont l’exécution n’a pas été confiée à Ansaldo», a indiqué le communiqué. Répondant au point selon lequel les travaux de fonctionnement et d’entretien des centrales ont été adjugés à une autre société pour la moitié du prix (330 000 dollars, selon les explications de M. Kabbani) qui était perçu par Ansaldo (660 000 dollars), le groupe italien a expliqué : «La valeur actuelle du contrat de fonctionnement des centrales de Zahrani et de Beddawi, signé entre l’EDL et Ansaldo, est de 440 000 dollars par mois. L’EDL a décidé d’adjuger les travaux de fonctionnement et de maintenance des centrales à ENEL, suite à la décision de cette dernière d’accepter, pour des raisons de politique commerciale, une rémunération de 330 000 dollars par mois, ce qui constitue une charge financière qu’Ansaldo ne pouvait pas se permettra d’accepter». «Quant à la question de la formation du personnel de l’EDL, qui est constamment soulevée afin de discréditer Ansaldo, nous insistons sur le fait que la clause relative à cette formation a été annulée par le CDR sur demande et instruction expresses de l’EDL et que le montant contractuel correspondant a été supprimé du contrat», poursuit le communiqué.