Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Environnement - Maladies chroniques provoquées - par une usine au Liban-Nord

Greenpeace mène sa campagne pour une Méditerranée plus propre à Monaco, qui sert actuellement de siège à une rencontre liée à la convention de Barcelone pour la protection de cette même mer : des représentants des gouvernements concernés y discutent de la possibilité de lutter contre la pollution toxique. «Mais ces gouvernements ont échoué à tenir leurs engagements, ce qui affecte non seulement l’environnement, mais aussi les vies humaines», a déclaré l’organisation écologique internationale dans un communiqué publié hier. Les militants de Greenpeace n’ont pas été seuls à Monaco : ils étaient accompagnés de neuf enfants qui ont porté une bannière de 75 mètres de long avec l’inscription «Sauvez la Méditerranée, signez la convention de Barcelone», des mots peints par des enfants d’Italie, d’Espagne, de France, de Turquie, du Liban et de Malte. Trois hommes vivant dans des régions polluées du Liban et de Turquie ont témoigné des souffrances causées par la pollution dans leurs villes et villages, toujours selon Greenpeace. L’un de ces trois hommes s’appelle le Dr Antoun Hayek, un pneumologue du village de Bejdarfel, au Liban-Nord. Une usine qui travaille toujours l’amiante se trouve dans cette partie du pays. «Ayant terminé ses études en France, le Dr Hayek retourne à son pays pour être surpris par le nombre de problèmes de santé rencontrés dans sa localité d’origine, a précisé un rapport de Greenpeace. Depuis, il traite des cas de cancer des poumons, de bronchites chroniques, d’asthme... Il effectue par le fait même un recensement sur les causes de ces maladies, notamment pour ce qui concerne les personnes ayant travaillé avec l’amiante». Durant la rencontre, le Dr Hayek a décrit les souffrances des habitants de sa ville. «Nous ne sommes pas contre l’industrie, mais nous avons le droit de vivre dans un environnement sain», a-t-il dit. Pour sa part, Zeina Hajj, porte-parole de Greenpeace au Liban, a considéré que «les gouvernements font des promesses pompeuses, mais n’agissent jamais de façon à éviter à la population de payer le prix fort de l’industrie polluante».
Greenpeace mène sa campagne pour une Méditerranée plus propre à Monaco, qui sert actuellement de siège à une rencontre liée à la convention de Barcelone pour la protection de cette même mer : des représentants des gouvernements concernés y discutent de la possibilité de lutter contre la pollution toxique. «Mais ces gouvernements ont échoué à tenir leurs engagements, ce...