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Actualités - CHRONOLOGIES

EXPOSITION - Mona Trad Dabaji au « Mijana » - « Épicurisme à l’orientale »

«Un jardin aux senteurs de jasmin. Des odeurs de persil, de menthe, mélangées au délicieux parfum de l’anis. Un café à la cardamome après un bon repas. Le ronronnement d’un narguilé au coucher du soleil (…) le charme d’un pays qui à lui seul concentre tous les plaisirs des sens». Qui mieux que Mona Dabaji, ce frêle petit bout de femme qui se plaît à peindre des odalisques opulentes, pouvait traduire en mots la sensualité de cette œuvre enchâssée dans un des temples de la gourmandise beyrouthine ! On se prend à croire que tel le génie de la lampe, un gros loukoum glouton habite le peintre et lui fait croquer la vie à plein… regard, de sorte qu’elle restitue sur la toile des couleurs mélangées comme à l’huile d’olive, des festins qui se déclinent en longs préliminaires, en infinis «pendant» et en éternels «après». Au fil de ses expositions, elle en a donné à voir des rondes soupirant à leurs fenêtres, des gynécées animés de liseuses de marc, des alanguies qui n’en peuvent mais d’attendre. Ce coup-ci, gare ! les mâles débarquent. On aperçoit leurs silhouettes, çà et là, partageant enfin le repas longuement préparé, participant au jeu de cartes à l’heure du café et inclinant vers eux avec pudeur le regard de leurs voisines enfin réjouies. Une bonne nouvelle communicative que cet assaut machiste sur les cimaises – quel autre nom ? – du restaurant al-Mijana jusqu’au 23 décembre.
«Un jardin aux senteurs de jasmin. Des odeurs de persil, de menthe, mélangées au délicieux parfum de l’anis. Un café à la cardamome après un bon repas. Le ronronnement d’un narguilé au coucher du soleil (…) le charme d’un pays qui à lui seul concentre tous les plaisirs des sens». Qui mieux que Mona Dabaji, ce frêle petit bout de femme qui se plaît à peindre des...