Un comité de suivi, - des législations en vue -

La conférence organisée par l’ALMEE pour annoncer les résultats de ses expériences a eu lieu au Portémilio. Elle était patronnée par le ministre de l’Environnement, Michel Moussa. Claude Raymond, directeur du bureau de l’Agence française de développement (AFD) à Beyrouth, était présent, représentant le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), ainsi que plusieurs représentants d’organismes officiels et professionnels. De ces expériences et de cette réunion a découlé un comité de suivi qui décidera des réglementations à adopter pour faire appliquer des mesures de maîtrise de l’énergie dans le pays. Ce comité est formé de représentants des ministères de l’Environnement, de l’Énergie, de la Direction générale de l’urbanisme, de l’EDL, des Ordres des ingénieurs de Beyrouth et de Tripoli, de l’Association libanaise des industries solaires, du Programme des Nations unies pour le développement, de l’AFD, de l’ALMEE, de l’Ademe (France) et de quelques universités. Ce comité, ouvert à la coopération avec les municipalités, devra examiner les résultats des projets, suggérer quelques approfondissements et faire des propositions nationales. Il a deux ans ou plus pour mener à bien sa tâche. Les recommandations de ce comité finiront-elles, comme tant d’autres, dans les tiroirs des administrations ? «L’intérêt de notre projet, souligne Adel Mortada, expert auprès de l’ALMEE, réside dans le fait que nous avons commencé par la démonstration pour tirer ensuite nos conclusions. D’autre part, le comité regroupe tous ceux qui ont intérêt à ce que les systèmes solaires soient diffusés et la maîtrise de l’énergie généralisée». Par ailleurs, l’ALMEE et l’Ademe travaillent à la préparation d’un cahier de charges sous le patronage du ministère de l’Environnement. Bien que des mesures de maîtrise de l’énergie ne soient pas encore obligatoires, ce cahier des charges gratuit servira de référence à tous les constructeurs.