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Actualités - CHRONOLOGIES

Un gaz nuisible pour la couche d’ozone devrait disparaître d’ici à cinq ans

Un accord visant à l’utilisation de matières alternatives au méthyle bromide a été signé hier au ministère de l’Environnement par le ministre Michel Moussa et le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) Yves de San. Le méthyle bromide est un gaz utilisé fréquemment par les agriculteurs pour purifier la terre avant la culture. Il présente toutefois le très grave inconvénient d’être nuisible à la couche d’ozone et d’être dangereux pour la santé, si inhalé. Depuis le protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone, on essaie partout dans le monde de le remplacer par d’autres substances, surtout que sa production est appelée à disparaître. Le Pnud a mis au point un programme pour les alternatives au méthyle bromide, en coopération avec le ministère de l’Environnement. Ce programme, financé par la Caisse du protocole de Montréal, a été lancé en mai 1999. L’équipe chargée du programme a effectué des études et des expériences sur le terrain, éduquant les agriculteurs et rédigeant un rapport où toutes les solutions alternatives à l’utilisation de ce gaz sont recensées. L’accord signé hier vient couronner leurs efforts et marquer le début de la dernière étape de la réalisation. Ont également participé à la cérémonie de signature : Giuseppe Papuli, représentant de l’Organisation de développement industriel des Nations unies (Unido), Mahmoud Osmane, président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), ainsi que d’autres personnalités. M. Papuli a rappelé que son organisation avait déjà effectué divers projets dans la région, notamment en Syrie et en Jordanie, et qu’elle mettait tout son savoir-faire et son expertise à la disposition du Liban. «Nous sommes sûrs que le succès de cette expérience au Liban deviendra de plus en plus évident à mesure que le programme avance», a-t-il dit. M. Moussa a estimé que «le programme a atteint ses objectifs puisqu’il a pu atteindre la plupart des agriculteurs qui cultivent sous serres, dans une grande partie des régions agricoles». Les expériences, étalées sur quatre saisons, ont porté sur des cultures de tomates, de concombres, de fraises et d’aubergines. Des alternatives chimiques et non chimiques au méthyle bromide ont été utilisées avec succès, prouvant non seulement leur efficacité mais leur coût réduit, a déclaré le ministre. «Après la signature de cet accord, c’est l’étape finale de ce programme qui est lancée», a poursuivi M. Moussa. «Les agriculteurs pourront dès lors profiter de sessions intensives de formation aux techniques alternatives et obtenir de l’aide pour adopter ces nouvelles méthodes. Cette dernière étape devrait durer cinq ans, à l’issue desquels l’utilisation du méthyl bromide sera complètement éradiquée, même avant le délai fixé par le protocole de Montréal», a conclu le ministre.
Un accord visant à l’utilisation de matières alternatives au méthyle bromide a été signé hier au ministère de l’Environnement par le ministre Michel Moussa et le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) Yves de San. Le méthyle bromide est un gaz utilisé fréquemment par les agriculteurs pour purifier la terre avant la culture. Il présente...