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Actualités - CHRONOLOGIES

Congrès - Réunion de la commission pour le développement d’Achrafieh - Travailler hors de toute idéologie ou confessionnalisme - pour réaménager la ville

Le comité du congrès pour le développement de Beyrouth a siégé pour étudier les travaux en cours dans la région d’Achrafieh. Ont assisté à cette réunion de nombreuses personnalités politiques, dont notamment le ministre d’État, Michel Pharaon, le député de Beyrouth et coordinateur général du Congrès pour le développement de Beyrouth, Mohammed Kabbani, le président de la Caisse des déplacés, Chadi Massaad, ainsi que plusieurs personnalités politiques et habitants de Beyrouth, plus particulièrement du secteur d’Achrafieh. «Nous sommes ici pour le dialogue, et pour tenter d’améliorer les conditions de vie dans la capitale», a souligné M. Kabbani. M. Kabbani a expliqué le rôle du congrès pour le développement de Beyrouth, dont est issue la commission pour le développement d’Achrafieh. Au départ, les membres de certaines ONG et des représentants du secteur privé avaient remarqué que leurs activités dans la capitale ne reflétaient pas l’unité du pays. De là est venue l’idée d’un comité unique travaillant sous la bannière du développement de Beyrouth, qui s’est réuni pour la première fois en juin 1999. Le but essentiel de ce comité est d’assurer l’unité et la continuité du travail entre les habitants de Beyrouth et les responsables. Le ministre Michel Pharaon a noté que le congrès était une «occasion de se regrouper et de travailler hors de toute donnée politique et loin de tout conflit, pour trouver des solutions aux problèmes de l’environnement et de l’aménagement de la ville, et réaliser les espoirs de tout habitant d’Achrafieh». Malgré la situation économique précaire et la menace de l’émigration, «nous croyons en l’avenir de la jeunesse au Liban», a-t-il poursuivi. «Nous sommes députés de toute la capitale, sans distinction confessionnelle ou régionale», a-t-il précisé. M. Pharaon a manifesté son étonnement devant le projet de loi prévoyant, entre autres, pour des raisons strictement politiques, la suppression du poste de mohafez de la ville de Beyrouth et l’élection du président du conseil municipal de la capitale au suffrage universel direct. Quant au président du conseil municipal de Beyrouth, Abdel Moneim Ariss, il a précisé que le projet de loi a été étudié pendant plus de deux mois au cours de réunions présidées par le ministre de l’Intérieur, Élias Murr. «Ce projet est celui de l’avenir du Liban, a-t-il déclaré. Il donne des prérogatives aux municipalités leur permettant de financer leurs projets et d’exercer leurs activités internes en toute liberté», dans le cadre des législations et des institutions. «Si ce projet est réalisé ce sera l’aboutissement d’idées qui remontent à plus de cent vingt ans». S’étendant sur les projets en cours dans la ville de Beyrouth, M. Ariss a signalé que 3,5 milliards de dollars ont été mis à la disposition du conseil municipal de Beyrouth aux fins de reboisement, sous l’égide du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR). En outre, plus de 17 milliards de livres ont été affectés au réaménagement des rues et des trottoirs, à l’asphaltage des voies routières, à l’éclairage des quartiers et à différents travaux, également en collaboration avec le CDR. M. Ariss a souligné le succès des projets de développement au centre-ville. Enfin, le conseil municipal de Montréal (Canada) a offert 500 000 dollars canadiens – à condition que le gouvernement libanais y ajoute de sa part 100 000 dollars – pour aménager douze parkings souterrains à Beyrouth. M. Ariss a de plus évoqué des projets de réaménagement de la région de Dora et de La Quarantaine. M. Ariss a souligné que des travaux sont en cours pour exploiter les domaines mis sous scellés et indemniser les propriétaires qui n’ont pas été dédommagés lors de la saisie. M. Chadi Massaad a débuté son intervention par une évaluation du problème des déplacés : il s’est avéré qu’environ 9 000 familles étaient déplacées à Beyrouth. Sur un autre plan, M. Massaad a évoqué l’importance de la restauration des façades des immeubles de Beyrouth. «Trois cent quatre-vingt immeubles dans la région de Ras el-Nabeh ont été réaménagés de l’extérieur. Actuellement, des travaux sont en cours pour restaurer les façades de plusieurs immeubles dans les rues Monnot et Saïfi», a-t-il précisé. M. Massaad a déclaré que ces travaux devraient être terminés en l’espace d’un an. Mme Nehmat Geagea Zein, directrice du centre des services de développement d’Achrafieh, représentait au congrès Mme Nehmat Kanaan, directrice générale du ministère des Affaires sociales. Elle a rappelé les activités du centre d’Achrafieh, pour l’année 2000-2001, dans les domaines social et sanitaire, élaborées en coopération avec le ministère des Affaires sociales : programme de santé scolaire, programme d’enseignement des rudiments de conduite automobile dans les écoles, avec l’aide de la Yasa, session d’alphabétisation des adultes, programme de suivi personnel et social des adolescents, divers événements à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement.
Le comité du congrès pour le développement de Beyrouth a siégé pour étudier les travaux en cours dans la région d’Achrafieh. Ont assisté à cette réunion de nombreuses personnalités politiques, dont notamment le ministre d’État, Michel Pharaon, le député de Beyrouth et coordinateur général du Congrès pour le développement de Beyrouth, Mohammed Kabbani, le...