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Actualités - CHRONOLOGIES

PARLEMENT - Électricité : la commission des TP réclame des éclaircissements

En dépit des explications du ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, et des responsables de l’EDL sur le dossier de l’électricité, la commission parlementaire des Travaux publics et des Transports est restée sur sa faim. Les réponses qu’elle a obtenues aux questions écrites qu’elle avait adressées il y a trois semaines au ministère ont été jugées insuffisantes. Elles ont été formulées oralement alors que la commission réclamait un dossier écrit et bien détaillé. Présidée par M. Mohammed Kabbani, la réunion consacrée à l’électricité s’est tenue en présence de M. Beydoun, du PDG démissionnaire, du directeur général et du directeur par intérim des affaires administratives et financières de l’EDL, Fouad Hamdane, Georges Moawad et Georges Zammar. Les questions parlementaires portaient sur l’installation de compteurs, le fonctionnement des centrales de production de l’énergie électrique et la formation de leurs fonctionnaires. En gros, l’EDL a expliqué que 200 000 compteurs avaient été achetés à la demande du ministre de l’Énergie qui lui avait adressé une note en ce sens le 2 février 2001. Mais dans cette note, le ministre relevait que la demande d’achat avait été formulée suite aux précisions de l’EDL sur le nombre des personnes qui volent le courant électrique, estimé à 400 000. Toujours est-il que M. Beydoun a promis de soumettre dans un délai de deux semaines son rapport à la commission. Celle-ci a insisté pour connaître le plan adopté pour l’installation de compteurs, «surtout que les demandes présentées ne dépassent pas les 21 000 et que le ministre doit prochainement recevoir 50 000 compteurs». Elle a aussi réclamé des éclaircissements sur les points suivants : – Le PDG de l’EDL a expliqué que la construction de centrales de production électrique est du ressort du CDR et que les centrales ne sont toujours pas prêtes. – Les travaux de fonctionnement et d’entretien des centrales ont été adjugés à une nouvelle société, Enel, à la place d’Ansaldo pour cause de lacunes au niveau du travail requis. Le prix était de 330 000 dollars par mois, ce qui correspond à la moitié de ce qu’Ansaldo recevait mensuellement et soulève une série d’interrogations sur les causes de cette différence. – La société qui a construit les centrales n’a pas formé les fonctionnaires libanais à leur fonctionnement. Celui-ci a été confié plus tard, à la même compagnie, en vertu d’un contrat de gré à gré. Ce contrat ne la contraint toujours pas à former les fonctionnaires libanais. La commission demande aussi à connaître les raisons pour lesquelles le gaz naturel n’est toujours pas assuré du moment que les centrales de production ont été conçues pour fonctionner au gaz. «Le recours au gaz économisera à l’État un million de dollars par an», a expliqué M. Kabbani au terme de la réunion. «Pourquoi les travaux de fonctionnement et d’entretien des centrales ont été adjugés pour 660 000 dollars alors qu’il y avait une autre offre pour 330 000 dollars ? Nous attendons les réponses du ministre de l’Énergie. En attendant, le dossier de l’électricité restera ouvert», a conclu M. Kabbani.
En dépit des explications du ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, et des responsables de l’EDL sur le dossier de l’électricité, la commission parlementaire des Travaux publics et des Transports est restée sur sa faim. Les réponses qu’elle a obtenues aux questions écrites qu’elle avait adressées il y a trois semaines au ministère ont...