L’affaire des trois Israéliens capturés au Liban examinée par Beyrouth et Damas

Le président syrien Bachar el-Assad et le chef du gouvernement Rafic Hariri se sont entretenus hier à Damas «des répercussions sur les deux pays de la situation mondiale» après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, a rapporté l’agence officielle Sana. Les deux dirigeants ont examiné en outre les «relations fraternelles entre la Syrie et le Liban», ajoute Sana. Il n’a pas été possible d’en savoir beaucoup plus, auprès de M. Hariri, qui s’est rendu à Damas en matinée, avant de gagner Baabda. Toutefois, selon des informations rapportées de Bruxelles par notre correspondant Khalil Fleyhane, il est presque certain que les deux hommes ont évoqué certains des sujets soulevés par les Israéliens à la conférence Euromed, et notamment le souhait d’Israël de récupérer les corps des trois soldats israéliens capturés lors d’une opération israélienne dans les fermes de Chebaa, le 7 octobre 2000, considérés par Tel-Aviv comme morts, et au sujet desquels le Hezbollah entretient une incertitude qualifiée par Israël de «sadique». D’ailleurs, tard en soirée, le Premier ministre Ariel Sharon a affirmé hier que «la Syrie est responsable de la restitution des dépouilles des trois soldats enlevés au Liban par le Hezbollah».