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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Forum - Un programme d’activités au niveau social et national - Encourager l’esprit de volontariat - pour aider au règlement des problèmes quotidiens

Le Comité national pour le volontariat, qui travaille en collaboration directe avec les Nations unies et le ministère des Affaires sociales, a organisé un forum, sous le thème du «Volontariat : question sociale et nationale», au palais de l’Unesco. Plusieurs intervenants se sont exprimés sur la question, dont notamment le ministre des Affaires sociales, Assaad Diab, le représentant résident du programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Yves de San, la directrice générale du ministère des Affaires sociales, Nehmat Kanaan, Mgr Grégoire Haddad, le président de l’association Amel, Kamel Mhanna et MM. Antoine Messarra et Abdo Kahi. L’année 2001 a été choisie par l’Onu comme Année internationale des volontaires (AIV). Les principaux objectifs de l’AIV sont d’accroître la reconnaissance du volontariat, d’améliorer le soutien de l’État au secteur volontaire, de couvrir les succès des actions volontaires dans les médias et de promouvoir le volontariat, en attirant des offres de service et en créant un courant de sympathie et d’appui envers le volontariat. C’est dans cet esprit qu’a été créé au Liban le Comité national pour le volontariat. Comme l’a indiqué M. Yves de San, le Pnud a coordonné son action au Liban avec les différents secteurs publics et privés, avec les ONG et organisations internationales, ainsi qu’avec les médias, pour créer un comité, à l’échelle nationale, pour le volontariat et implanter un programme d’activités pour l’AIV. M. De San a de plus annoncé que le Liban participera l’année prochaine au symposium du volontariat, qui aura lieu à Genève. Organisé par le Comité national suisse pour le volontariat, «ce symposium est une opportunité pour témoigner des réussites du Liban dans ce domaine et partager les expériences enrichissantes», a déclaré M. De San. Par ailleurs, le Liban a été choisi, toujours selon M. De San, avec sept autres pays, pour effectuer une étude en profondeur sur la question et évaluer les activités de cette année, et pour préparer les grandes lignes d’un rapport à présenter à la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations unies. Le ministre Assaad Diab, qui préside le comité, a incité les Libanais à faire preuve d’un sens profond de la citoyenneté et du civisme, à travers l’action bénévole. «Le partage ou la donation, même entre membres d’une seule famille, est du volontariat», a-t-il déclaré. M. Diab a souligné que le volontariat trouve sa source dans la personne, l’esprit et l’éducation de chacun. «Le ministère des Affaires sociales, a-t-il poursuivi, a voulu développer l’esprit de société et d’entraide, notamment chez les jeunes Libanais. En outre, l’employé qui réalise qu’il est personnellement impliqué dans toute question touchant aux administrés et qui ne fait pas uniquement de son travail un emploi administratif et mécanique, mais également une question humaine, est un volontaire, a indiqué M. Diab. Nous tentons ainsi d’intégrer un esprit de volontariat dans les institutions. Nous appelons tous les secteurs et services à s’imprégner de cet esprit». Après avoir défini le volontariat et retracé le concept à travers les entendements islamiques et chrétiens, Mgr Haddad a qualifié le volontariat d’action «libre et gratuite», de «valeur humaine rare et nécessaire», mettant ainsi le volontariat sur un pied d’égalité avec «la liberté, l’égalité, la solidarité et le génie». Mgr Haddad s’est penché sur les difficultés qui entravent l’action des volontaires, dont la mauvaise organisation au niveau technique, l’insuffisance de la relation humaine avec les nécessiteux, l’éloignement du but essentiel de l’activité dans la mise en œuvre, le confessionnalisme... Le volontariat vise, notamment, à alléger le poids des problèmes quotidiens dans la vie des plus démunis, a souligné M. Mhanna, qui a axé son intervention sur «les bases du volontariat au Liban». «Le secours et la bienfaisance, d’une part, la solidarité et la coopération, d’autre part, ont été les principales caractéristiques de l’action volontaire, au cours de son histoire». Après un survol historique de l’action volontaire au Liban et de ses effets, M. Mhanna a souligné l’importance de l’éveil des citoyens au volontariat dès leur plus jeune âge. Mme Nehmat Kanaan, qui est également vice-présidente du Comité national, a évoqué les relations entre les secteurs privé et public quant à la question du volontariat. La mission du ministère dans ce domaine est aujourd’hui de soutenir le secteur volontaire, en collaborant avec les associations civiles et de former les volontaires à travers des camps et activités. Le forum a été marqué en outre par la tenue de quatre ateliers de travail portant sur les sujets suivants : les domaines et formes de l’action volontaire, les bases du volontariat dans la société moderne, les motifs et les obstacles au volontariat, et la vision future d’un développement du volontariat. M. Antoine Messarra a proposé d’encourager le volontariat par le biais de l’éducation et de la connaissance. Quant à M. Abdo Kahi, il a insisté sur la notion d’engagement familial, national et spirituel, et sa relation indéniable avec le volontariat.
Le Comité national pour le volontariat, qui travaille en collaboration directe avec les Nations unies et le ministère des Affaires sociales, a organisé un forum, sous le thème du «Volontariat : question sociale et nationale», au palais de l’Unesco. Plusieurs intervenants se sont exprimés sur la question, dont notamment le ministre des Affaires sociales, Assaad Diab, le...