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Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - Le patriarche maronite est arrivé en Argentine - Sfeir : le Liban reste, malgré tout, le pays des libertés -

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est arrivé tard dans la soirée d’hier (heure de Beyrouth) à Buenos Aires, deuxième étape de sa tournée en Amérique latine. Au cours de sa visite en Argentine, le cardinal Sfeir inaugurera l’église Saint-Maron de Buenos Aires. Il rencontrera en outre les hauts responsables argentins. Mercredi prochain, il se rendra au Mexique. Au dernier jour de sa visite en Uruguay, le patriarche maronite avait souligné, dans une déclaration à la presse avant son départ pour Buenos Aires, que le Liban reste «le pays des libertés», contre vents et marées. Mettant l’accent sur la coexistence entre chrétiens et musulmans, qui caractérise le Liban, Mgr Sfeir a relevé que des tensions entre les communautés chrétienne et musulmane ont jalonné l’histoire du Liban, «mais nous désirons quand même vivre ensemble». Le patriarche maronite a rappelé que le pape Jean-Paul II a souligné que le Liban est plus qu’un pays et qu’il représente plutôt «un message de liberté ainsi qu’un exemple de pluralisme aussi bien en Orient qu’en Occident». «Le Liban se distingue ainsi par cette coexistence et ce climat de liberté, a ajouté le cardinal Sfeir. De temps à autre, des pressions sont exercées pour limiter cette liberté. Mais jusqu’à présent, le Liban reste le pays des libertés». Évoquant d’une manière à peine voilée les développements sur la scène internationale, le patriarche maronite a déclaré : «Je tiens à souligner que la coexistence islamo-chrétienne est possible. Je ne pense pas que le conflit des civilisations et des religions soit utile pour l’humanité. Bien au contraire, il porte préjudice à tout le monde. Le Christ nous a enseigné l’amour, et ce message était destiné non seulement aux chrétiens, mais aussi à toutes les parties». En réponse à une question, le cardinal Sfeir a, d’autre part, condamné une nouvelle fois les attentats du 11 septembre. «Nul n’est favorable au terrorisme, a déclaré le patriarche maronite, sauf s’il est lui-même terroriste. Si certains se sont engagés sur la voie du terrorisme, cela ne signifie nullement que tous les Libanais sont terroristes». Il convient d’indiquer que, dans la nuit de jeudi à vendredi (heure de Beyrouth), le cardinal Sfeir avait présidé à l’église Notre-Dame du Liban, à Montevideo, une messe solennelle en présence, notamment, de l’ambassadeur du Liban en Uruguay, M. Aziz Azzi, et d’une foule d’émigrés libanais. À l’issue de l’office divin, l’ambassadeur du Liban a mis l’accent sur «le caractère historique» de la visite du cardinal Sfeir en Uruguay, la première d’un patriarche maronite dans ce pays. M. Azzi a relevé à ce propos que le président de l’Uruguay, Jorge Battle, a considéré comme une visite officielle le séjour du patriarche maronite. En conclusion, l’ambassadeur libanais a rendu hommage à l’action menée par l’Ordre des moines maronites mariamites qui a édifié une église et une école au nom de Notre-Dame du Liban.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est arrivé tard dans la soirée d’hier (heure de Beyrouth) à Buenos Aires, deuxième étape de sa tournée en Amérique latine. Au cours de sa visite en Argentine, le cardinal Sfeir inaugurera l’église Saint-Maron de Buenos Aires. Il rencontrera en outre les hauts responsables argentins. Mercredi prochain, il se rendra au...