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Actualités - OPINIONS

Distinction... aristocratique

Faut-il lutter contre le terrorisme, ou contre les terroristes ? Quelle question ! N’est-ce pas la même chose ? Pas tout à fait, pas du tout même, n’hésitent pas à répondre, à l’unisson, les dynastiques de la région. Enivrés d’un cartésianisme tout neuf, ils soutiennent que pour gommer les effets, il suffit d’en traiter les causes, la palestinienne en tête. (Et accessoirement, pour rester fidèle à pareille logique, le conflit Nord-Sud, tant qu’on y est). Quant aux gueux malfaisants, sous-entendent ces princes, qu’ils aillent au diable se faire pendre ailleurs. Ils ne valent pas la peine qu’on les traque. Puisqu’une fois privés de ces prétextes qui leur servent de couverture politique, de ces slogans qu’ils exploitent à fond pour duper leur monde (islamique), ils ne devraient plus sévir. Une idéologie de grands seigneurs, magnanime, mais un peu courte. Que par une bizarre ingratitude, Arafat le Palestinien est le premier à récuser. Pour lui, un serpent est un serpent. Il faut lui écraser la tête. Le Vieux, spécialiste aguerri de tous les faux «Sentiers lumineux» de la révolte contre l’injustice, sait mieux que quiconque de quoi il parle. Il a été jadis, en Occident, comme ici même d’ailleurs, aussi diabolisé que Ben Laden. S’il a pu sauver les meubles, c’est qu’il a su à temps jusqu’où l’on peut aller trop loin. En réalisant, contrairement à d’autres chefs de par chez lui ou d’alentour, qu’il est mauvais d’être terroriste. Ou même de justifier cet état. Car, c’est aussi bête que cela, il faut alors adopter le terrorisme, s’y fondre. Et s’y confondre.
Faut-il lutter contre le terrorisme, ou contre les terroristes ? Quelle question ! N’est-ce pas la même chose ? Pas tout à fait, pas du tout même, n’hésitent pas à répondre, à l’unisson, les dynastiques de la région. Enivrés d’un cartésianisme tout neuf, ils soutiennent que pour gommer les effets, il suffit d’en traiter les causes, la palestinienne en tête. (Et...