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Actualités - REPORTAGES

Le « Couronnement de la Vierge » dans un état de dégradation avancé

La peinture du Couronnement de la Vierge, située en face de la porte d’entrée, «accueille» le visiteur de l’église. Réalisée au XVIIe siècle, cette peinture a été retouchée à deux reprises, et de la représentation originale il ne reste plus qu’une petite partie recouverte par les retouches ultérieures. La peinture est très écaillée dans sa partie inférieure, et cela est dû à deux facteurs : l’humidité de l’église et la technique de l’huile utilisée par le peintre. Saydet Qannoubine est construite à l’intérieur d’une grotte. Les parois rocheuses de cette dernière sont dissimulées par les pierres des murs. L’eau de pluie qui ruisselle sur les parois rocheuses est alors absorbée par les pierres qui la rejettent sur l’enduit de chaux. Mais l’artiste qui a peint le Couronnement de la Vierge avec de l’huile pour liant n’a pas pris ce facteur en considération. Cette matière imperméable bloque l’humidité à l’intérieur de l’enduit. Résultat : l’humidité écaille la peinture. Quelques siècles plus tard, on se retrouve devant une illustration à moitié détruite. Quant aux retouches effectuées, elles sont reconnaissables du fait que les peintres ont changé la technique. Dans la seconde couche, a été utilisé un mélange de poudre et de liant pour fixer les couleurs, alors que la troisième couche datant du XXe siècle est une résine avec laquelle on a enduit tout le mur. Mais le point commun aux trois couches sont les liants imperméables utilisés. La consolidation de ces peintures est la seule technique susceptible de les sauver d’une destruction complète.
La peinture du Couronnement de la Vierge, située en face de la porte d’entrée, «accueille» le visiteur de l’église. Réalisée au XVIIe siècle, cette peinture a été retouchée à deux reprises, et de la représentation originale il ne reste plus qu’une petite partie recouverte par les retouches ultérieures. La peinture est très écaillée dans sa partie inférieure, et...