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Actualités - CHRONOLOGIES

SPECTACLE - « Le Petit Prince », au palais de l’Unesco, ce soir et demain, à 19h30 - Une pièce à voir – et à entendre – avec le cœur…

«Lancelot et la compagnie Guy Gravis», en collaboration avec le ministère de la Culture et le Centre culturel français présentent ce soir et demain à 19h30, sur la scène du palais de l’Unesco, Le Petit Prince, d’Antoine de Saint-Exupéry. Décor extrêmement sobre, tout en tentures noires cernant un espace vide, hormis un cube noir au centre. Musique douce, discrète, qui ouvre et clôture le spectacle, et revient parfois s’incurver dans les brefs silences. Trois comédiens sur scène. Une économie de moyens scéniques qui correspond tout à fait à l’esprit de ce conte imaginaire. Pour mieux voir avec le cœur, mieux comprendre les mots chargés de sagesse simple et lumineuse de ce petit bonhomme, né de l’imagination d’Antoine de Saint-Exupéry. Ou plutôt sorti de «la part d’enfance» qu’il portait en lui, comme l’a confié l’écrivain-pilote un jour à son éditeur, qui le voyait dessiner sur un coin de nappe dans un restaurant ce drôle de petit personnage. Adapté donc – fidèlement – du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, le spectacle d’un peu plus d’une heure est un moment de pur bonheur. Écrit au départ pour les enfants, le récit du petit bonhomme extraterrestre ne peut vraiment être saisi dans sa profondeur que par les moins jeunes. Parce qu’il faut avoir vécu et réellement expérimenté les différentes facettes de l’amour, de l’amitié, de la tendresse et de la tolérance, pour comprendre le sens caché de cette fable philosophico-poétique. Sur scène : le narrateur en habit d’aviateur déroule le fil de sa rencontre dans le désert, lors d’une panne d’avion, avec le Petit Prince. Celui-ci, merveilleusement interprété par un petit blondinet de 11 ans (Benjamin Sakarovitch), pieds nus et de blanc vêtu, va lui raconter son périple en quête de la vérité et lui transmettre le secret de la force de l’enfance : «On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux». Campées par Daniel Royan, les différentes figures allégoriques des personnages que le Petit Prince va rencontrer au cours de son voyage initiatique défilent : il y a ceux qui veulent toujours commander (le roi), ceux qui s’aiment eux-mêmes sans mesure (les vaniteux), ceux qui fuient leurs responsabilités (les ivrognes), ceux qui suivent aveuglément la consigne (l’allumeur de réverbère), les explorateurs qui ne sortent pas de leurs bureaux (les savants), ceux qui perdent leur vie en calculs (les hommes d’affaires)… Jusqu’à cette rencontre capitale avec ce renard, semblable à cent mille autres renards, mais qui, apprivoisé, sera pour son ami unique au monde. Tout comme sa rose, semblable à des milliers de roses et pourtant tellement différente à ses yeux… Véritable bouffée de fraîcheur, ce spectacle s’adresse aux 7 à 77 ans, plus précisément à ceux qui ont gardé quelque part au fond d’eux l’émerveillement du regard de l’enfance. Et qui sauront apprécier ces petites phrases si finement ciselées, qui émaillent la pièce : «Les enfants doivent être très indulgents avec les grandes personnes» ; «Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner» ; «C’est si mystérieux le pays des larmes» ; «Comme il n’y a pas de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis» ou encore «Apprivoiser, c’est créer des liens»… • Matinées pour les écoles : deux représentations par jour (9h30 et 11h30) aujourd’hui et demain. Renseignements et réservations au 03/554136. Billets en vente au Trading Places, Sodeco Square.
«Lancelot et la compagnie Guy Gravis», en collaboration avec le ministère de la Culture et le Centre culturel français présentent ce soir et demain à 19h30, sur la scène du palais de l’Unesco, Le Petit Prince, d’Antoine de Saint-Exupéry. Décor extrêmement sobre, tout en tentures noires cernant un espace vide, hormis un cube noir au centre. Musique douce, discrète, qui...