Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Dons et prêts des autres pays

7 - ITALIE La coopération italienne pour le développement avec le Liban pour l’an 2000 a été axée sur les principaux secteurs du cycle intégré de l’eau (y compris l’adduction d’eau et les eaux usées), l’environnement, les technologies agricoles, la santé et l’assistance technique. Ces secteurs ont été conjointement identifiés avec le gouvernement libanais (à travers le CDR) comme des secteurs prioritaires dans le programme de reconstruction que l’Italie compte financer. Dans ce cadre, deux accords distincts ont été signés. Les principaux points de ces accords peuvent être résumés comme suit : a) Le premier accord (Mémorandum d’accord ) a été signé le 1er août 1997, pour 50,096 millions d’euros sous forme de prêts à taux bonifiés et pour 6,19 millions d’euros sous forme de dons. Les conditions des prêts à taux bonifiés sous cet accord sont : • remboursements sur 35 ans • une période de grâce de 14 ans (comprise dans les 35 ans) • taux d’intérêt de 0,5 % Ce mémorandum a été ratifié par le Parlement libanais le 23 février 1999 (décret libanais n° 47, même date). b) Le second accord (Mémorandum d’accord) a été signé le 24 avril 1998 pour 61,97 millions d’euros comme prêts à taux bonifiés et pour 2,27 millions d’euros comme dons. Les conditions des prêts à taux bonifiés sous cet accord sont : • remboursement sur 35 ans • une période de grâce de 24 ans (comprise dans les 35 ans) • taux d’intérêt de 0,5 %. L’article 5 du mémorandum susmentionné stipule que la partie italienne est prête à considérer l’allocation de nouveaux prêts à taux bonifiés pour financer d’autres initiatives dans les secteurs identifiés pour un montant supplémentaire de 20,65 millions d’euros. Ce mémorandum a été ratifié par le Parlement libanais le 23 février 1999 (décret libanais n° 25, même date). Outre les projets spécifiés dans les deux accords susmentionnés, l’Italie a financé ou s’est engagée à financer des projets bilatéraux et multilatéraux ainsi que des projets à travers les ONG. Les nouveaux dons et prêts engagés en 2000 portent sur les projets suivants : établissement de l’Unité de politique et de recherche sur la santé ; développement du Laboratoire central de santé publique ; développement agricole intégré dans la vallée de la Békaa et la région de Baalbeck-Hermel ; activités productives visant à soutenir la population de Jezzine ; projet pilote à Akkar pour l’établissement d’un service médical de secours d’urgence ; soutien au développement socio-économique de Cana à travers l’assistance technique et la formation professionnelle ; programme de la réduction de la pauvreté au Liban ; développement du patrimoine culturel et du tourisme (préparation d’avant-projets) ; soutien italien à l’assistance au déminage ; captage et traitement de l’eau de Fouar Antélias ; usine de traitement des eaux usées pour Zahlé et les régions avoisinantes ; réhabilitation et amélioration du système d’adduction d’eau pour la région de Jbeil ; traitement des eaux usées de Dbayeh (Phase II) ; construction d’une connexion de ligne électrique (66 KV) entre la station électrique de Zouk et la station de pompage de Dbayé ; assistance technique pour le barrage de Chabrouh ; construction d’usines et de réseaux d’assainissement dans certaines régions du Liban ; développement du patrimoine culturel et du tourisme. 8 - AUTRICHE Il n’existe pas de programme régulier de coopération entre l’Autriche et le Liban. L’année dernière a toutefois été marquée par l’ouverture des nouveaux locaux de l’ambassade à Beyrouth et par le lancement de l’accord sur la protection de l’investissement. Au stade actuel, les projets suivants (d’un montant de près d’un demi-million d’euros) sont en cours d’exécution : bourses universitaires et postuniversitaires ; don pour le soutien aux centres médico-sociaux à Saïda et Tyr ; don pour le soutien aux réfugiés ; don pour le redéveloppement d’un orphelinat ; don à Caritas Liban. 9 - FINLANDE Il n’y a pas d’accord de coopération bilatérale entre les deux pays. L’assistance au développement a été normalement canalisée, projet par projet, à travers des organisations internationales (telles que les Agences des Nations unies) et les ONG. En 2000, une aide humanitaire d’un montant de 67 283 euros a été engagée par les Pays Bas au Comité international de la Croix-Rouge. 10- suÈde Il n’y a pas d’accords-cadres généraux ou de protocoles pour le programme d’assistance. En 2000, près d’un million d’euros ont été engagés pour la création d’une Institution nationale pour la formation du personnel infirmier, parallèlement à un appui aux ONG basées au Liban. L’assistance de l’Agence suédoise pour le développement international (sida) aux programmes de développement à travers des Organisations non gouvernementales suédoises, dans les principaux secteurs, tels que santé, éducation et formation, et démocratie/droits de l’homme, s’est élevée à 520 000 euros en 2000. 11 - ROYAUME-UNI Il n’y a pas de programme de coopération bilatérale entre le Royaume-Uni et le Liban. Cependant, l’ambassade du Royaume-Uni à Beyrouth gère un budget humanitaire modeste : le Plan de petits dons (Small Grants Scheme). Ce budget est utilisé pour financer des projets de développement de base, en association avec des ONG locales et internationales. Le Royaume-Uni a également substantiellement contribué à l’Unrwa, en 2000, par une allocation de 28 841 845 euros. Le ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth gère aussi plusieurs fonds pour faire face à des problèmes spécifiques, tels que la prévention de conflits, les droits de l’homme, l’environnement et la bonne gouvernance. Plusieurs ONG libanaises ont bénéficié de ces fonds. Les nouveaux dons engagés en 2000 (près de 1,3 million d’euros) se rapportent aux projets et secteurs suivants : agriculture organique ; alphabétisation économique des femmes dans les régions rurales ; formation professionnelle mobile ; orthophonie ; planification familiale et santé reproductrice ; don d’un tracteur à la municipalité de Fakha ; projet d’une bibliothèque tournante de livres scolaires ; soutien aux immeubles Gaza (près du camp de Sabra) ; soutien au secteur de l’apiculture au Liban-Sud ; association des enseignants d’anglais au Liban ; projet images et témoignages ; formation en gestion pour le personnel de la Société du Croissant- Rouge palestinien ; soutien à l’Unmas (Service d’action antimines des Nations unies) ; formation régionale des médias ; renforcement institutionnel de la Croix-Rouge libanaise ; étude entomologique de Horch Ehden ; bourses d’études.
7 - ITALIE La coopération italienne pour le développement avec le Liban pour l’an 2000 a été axée sur les principaux secteurs du cycle intégré de l’eau (y compris l’adduction d’eau et les eaux usées), l’environnement, les technologies agricoles, la santé et l’assistance technique. Ces secteurs ont été conjointement identifiés avec le gouvernement libanais (à...