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Actualités - CHRONOLOGIES

Menassa : La mondialisation risque de sombrer dans un égoïsme sans frontières

Dans son discours d’accueil, Camille Menassa, président de la section libanaise à l’UIJPLF et directeur administratif de L’Orient-Le Jour, a indiqué que le premier contact entre l’Union et le Liban remonte à 1963, quand notre capitale a hébergé les premières assises tenues dans cette région du globe. «Dire qu’avec les nouvelles technologies nous parvenons à établir une communication totale laisse croire que tous les êtres humains peuvent être informés et communiquer. Ce n’est pas vrai. À peine 8 % de la population du globe a accès à un ordinateur et ceux qui utilisent l’Internet sont encore moins nombreux», a souligné M. Menassa, ajoutant : «Ce que je viens d’avancer ne veut pas dire que les technologies de pointe ne constituent pas une menace et que la mondialisation ne mettra pas en danger nos moyens d’information locaux ou régionaux ainsi que notre conception traditionnelle de la souveraineté sous toutes ses formes, culturelles, politiques ou idéologiques. «L’objet de nos assises est d’étudier le rôle des médias nationaux et francophones dans la défense et la sauvegarde d’une certaine identité face à la mondialisation qui risque avec le dépassement des frontières de sombrer dans un “égoïsme sans frontières”. «Un sociologue américain critique ceux qui vantent les bienfaits de la mondialisation et qui prétendent qu’elle offre au consommateur de n’importe quel produit – y compris l’information, devenue une denrée – une grande liberté de choix. Il illustre son propos par l’exemple d’une publicité en faveur d’une chaîne de fabrique de pommes de terre du Midwest, qui dit : “Nous vous offrons la liberté parce que nous vous donnons le choix de la sauce d’accompagnement”. «Il est à craindre que, dans un monde mondialisé, la liberté en ressemble de plus en plus au choix de la sauce d’accompagnement... du seul plat disponible». «Ensemble, a conclu M. Menassa, nous essayerons de trouver les moyens qui nous permettent, malgré la globalisation, de pouvoir disposer non seulement de sauces différentes mais surtout de plats variés».
Dans son discours d’accueil, Camille Menassa, président de la section libanaise à l’UIJPLF et directeur administratif de L’Orient-Le Jour, a indiqué que le premier contact entre l’Union et le Liban remonte à 1963, quand notre capitale a hébergé les premières assises tenues dans cette région du globe. «Dire qu’avec les nouvelles technologies nous parvenons à établir une...