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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Boutros-Ghali appelle à la libération de Peyrard

Dans un communiqué distribué hier à la presse à l’occasion de la session d’ouverture des 33es assises de la presse francophone, Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), appelle à «une mobilisation pour la libération de Michel Peyrard, journaliste de Paris-Match, et de ses confrères injustement retenus en Afghanistan». Hier, M. Boutros-Ghali n’était pas présent à Beyrouth. C’est l’ambassadeur canadien détaché auprès de l’OIF, Claude Boucher, qui est intervenu pour donner lecture du message du secrétaire général de l’organisation francophone. Citant M. Boutros-Ghali, M. Boucher a indiqué qu’il a fait aux autorités libanaises deux promesses. «La première est de tenir ce sommet, à l’automne prochain, à Beyrouth. La seconde est de maintenir, et même d’amplifier, durant toute cette année, les manifestations francophones dans la capitale du Liban, de manière à marquer la solidarité de la francophonie tout entière, à l’égard de nos amis libanais. De manière aussi à entretenir la belle flamme militante qui est celle du Liban tout entier à l’égard de la langue française. «Il n’est pas étonnant que ce soit les journalistes et le monde de la presse qui aient, les premiers, répondu présents à cet appel de la solidarité. Vous êtes, par définition, non seulement des hommes et des femmes de terrain, non seulement les observateurs attentifs des affaires du monde, mais vous êtes aussi les témoins et les porteurs de valeurs fondamentales qui ont pour noms : la liberté, la tolérance, la communication, c’est-à-dire le rapprochement entre les peuples. «Ce devoir d’information, vous savez le porter au plus haut niveau et dans les conditions les plus difficiles. Je voudrais, à cet égard, en tant que secrétaire général de la francophonie, vous suggérer d’adopter une motion pour la libération de Michel Peyrard et de ses confrères, injustement retenus. Il y va de l’idée commune que nous nous faisons du lien entre information et démocratie. «La francophonie ne situe pas son combat dans une perspective défensive. Il ne s’agit pas de défendre la langue française contre je ne sais quel ennemi, mais, bien au contraire, de l’ouvrir aux autres, de l’ouvrir au monde. «À travers la défense du français, nous voulons défendre le plurilinguisme et, dans cet esprit, notre défense du plurilinguisme est aussi un combat pour la diversité culturelle. Cette exigence de la diversité culturelle est aussi la vôtre. Et elle signifie notamment que, dans le domaine de la presse, la diversité ne peut avoir de sens que si deux conditions sont réunies : une liberté de penser et d’informer sans entraves, une capacité économique à exercer cette liberté. «Je souhaiterais que ces assises soient l’occasion, pour vous, d’établir un ensemble de priorités que vous pourriez me soumettre et que je m’engage, dès à présent, à présenter à nos opérateurs en vue de leur mise en œuvre».
Dans un communiqué distribué hier à la presse à l’occasion de la session d’ouverture des 33es assises de la presse francophone, Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), appelle à «une mobilisation pour la libération de Michel Peyrard, journaliste de Paris-Match, et de ses confrères injustement retenus en Afghanistan»....