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Actualités - CHRONOLOGIES

Bioterrorisme - Le dernier cas d’anthrax remonte à 30 ans - Les fausses « alertes à la poudre blanche » - se multiplient

Le Liban n’est pas – encore – visé par une attaque bioterroriste à l’anthrax. C’est la bonne nouvelle que le directeur du ministère de la Santé, le Dr Walid Ammar, a communiquée hier au procureur général près la Cour de cassation Adnan Addoum, en lui transmettant les résultats – négatifs – de deux expertises effectuées par le Laboratoire central sur des substances poudreuses blanches. De la poudre blanche suspecte avait été signalée à la police, la semaine dernière, dans deux lettres adressées, la première à une employée de maison indonésienne, rue Hamra, l’autre à une famille à Achrafieh. Toutefois, tandis que des expertises étaient effectuées sur ces deux échantillons, trois nouvelles «alertes à la poudre blanche» au moins étaient signalées : à Hadeth, au bureau de poste de Bickfaya et à Sad el-Bauchrieh, près de l’église des syriens-orthodoxes. Dans l’un au moins des trois cas, la substance blanche découverte dans une boîte de mouchoirs en papier pourrait être la cachette où un homme qui vient d’être arrêté pour recel de drogue cachait ses «provisions». De source judiciaire enfin, on annonçait qu’une poudre blanche signalée quelque part au Chouf s’est révélée être … du sucre candi en poudre. Le Dr Ammar a tranquillisé l’opinion hier au sujet d’un éventuel risque d’épidémie, en affirmant d’abord que les laboratoires libanais sont bien équipés pour dépister la bactérie de l’anthrax (l’affaire de 48 heures), et que la maladie a disparu des annales hospitalières depuis trente ans. Le directeur de la Santé a précisé que la poudre découverte à l’intérieur des enveloppes a été transportée au Laboratoire central samedi. Il a démenti avoir refusé d’en prendre livraison ou de la transmettre, ajoutant qu’une nouvelle expertise est effectuée sur les poudres en question, afin d’en déterminer la nature, notamment narcotique. Sur le plan judiciaire, le procureur de la République a annoncé que la police s’intéresse à l’origine des deux lettres en question, soulignant que le code pénal punit de prison toute personne qui aurait provoqué l’ouverture injustifiée d’une enquête judiciaire.
Le Liban n’est pas – encore – visé par une attaque bioterroriste à l’anthrax. C’est la bonne nouvelle que le directeur du ministère de la Santé, le Dr Walid Ammar, a communiquée hier au procureur général près la Cour de cassation Adnan Addoum, en lui transmettant les résultats – négatifs – de deux expertises effectuées par le Laboratoire central sur des substances...