Administration - Nominations : le suspense se poursuit

Le problème des nominations semble avoir franchi un pas de plus vers sa solution, au niveau de l’Université libanaise et des administrations publiques, sous forme d’un «package deal» qui serait suivi, plus tard, d’un nouveau train de permutations et de nominations au niveau des directions générales. Des sources politiques révèlent que le dossier des nominations n’est plus soumis aux tiraillements entre responsables et qu’il existe plusieurs formules actuellement sous étude. En fait, le processus des nominations au sein de l’Université libanaise et des administrations publiques a déjà été entamé par un inventaire des 43 postes à pourvoir, en tenant compte de la répartition confessionnelle. Les mêmes sources évoquent, dans certains cas, une fusion des postes de président du conseil d’administration et de directeur général. Au niveau des directions générales, les sources politiques font état de deux thèses. D’une part, le ministre de tutelle, le président de la République et le chef du gouvernement proposent une liste de noms à discuter en Conseil des ministres. La seconde thèse prévoit des candidatures, mais semble devoir être écartée du fait même de la multiplicité des candidatures qu’elle entraînerait. Les mêmes sources précisent que les postes de commandant en chef de l’armée et de gouverneur de la Banque centrale sont exclus du dossier des nominations. Toutefois, d’autres sources politiques font état de «certaines difficultés» et assurent qu’il ne faudrait pas s’attendre à un règlement dans l’immédiat.