Sérail - Le Premier ministre favorable à l’application des résolutions de l’Onu - Hariri : Le Liban peut tirer profit de la situation sur le plan économique

Selon le Premier ministre Rafic Hariri, aucun des problèmes que connaît aujourd’hui la scène internationale ne peut être résolu sans un règlement du conflit israélo-arabe. Pour cela, il juge indispensable une application des résolutions 242, 338 et 425 de l’Onu. M. Hariri espère que les États-Unis prendront une initiative politique en vue de relancer l’idée d’une paix juste et globale dans la région du Proche-Orient. Concrètement, il s’agit d’obtenir un retrait israélien total du Golan et des fermes de Chebaa ainsi que l’établissement d’un État palestinien. Aux yeux du Premier ministre, la réalisation de ces objectifs est une condition essentielle à l’éradication de la violence dans nombre de régions. M. Hariri estime enfin que le Liban peut tirer profit de la situation actuelle sur les plans financier et économique s’il parvient à surmonter les problèmes de l’heure. C’est le président du Conseil national de l’audiovisuel, Abdel-Hadi Mahfouz, qui a rapporté l’analyse de M. Hariri des derniers développements sur la scène régionale et internationale. M. Mahfouz avait notamment consulté le chef du gouvernement sur des affaires concernant l’information audiovisuelle. L’après-midi, le Premier ministre a reçu les membres du conseil d’administration du Forum économique libanais. Les entretiens ont notamment porté sur les revendications syndicales à la lumière des difficultés économiques actuelles sur le double plan local et international, du projet de TVA et de la loi sur la Sécurité sociale. À l’issue de la réunion, le chef de la délégation, Wajih Bizri, a qualifié l’entretien d’«excellent», avant de poursuivre : «Le patronat est disposé (…) à faire de son mieux pour augmenter les prestations des travailleurs. Mais cela est impossible à réaliser tant que le gouvernement n’aura pas trouvé une solution au problème de la Sécurité sociale, qui pèse énormément sur le patronat. Nous soulevons ce problème depuis des années et nous n’obtenons que des promesses de règlement. Or, jusqu’à présent, il n’y a aucune solution en vue (…)», a ajouté M. Bizri. À la question de savoir quelle était la position du Premier ministre à cet égard, il a répondu : «Le chef du gouvernement a promis d’étudier le problème au plus tôt en vue de lui trouver les solutions adéquates».