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Actualités - CHRONOLOGIES

Déplacés - 70 % du processus de retour aurait déjà été accompli - Hamadé dément tout litige avec la Caisse

Le ministre pour les Affaires des déplacés Marwan Hamadé a démenti samedi «tout litige entre le ministère et la Caisse». Il a ajouté que «les régions ayant subi des dégâts obtiendront l’intégralité de leurs droits. Nous ne faisons aucune différence entre une région et une autre», a précisé M. Hamadé. Le ministre a tenu ces propos à l’hôtel Dhour Choueir, lors d’une réunion qui a groupé les députés et les présidents des municipalités du Metn pour étudier les moyens d’application du programme d’aide au retour des personnes déplacées de la région. Ont notamment participé à cette réunion : les députés Antoine Haddad et Ghassan Achkar, le représentant du député Émile Émile Lahoud, Nasri Nasri Lahoud, et le président de la Caisse centrale des déplacés Chadi Massaad. Prenant la parole à cette occasion, M. Hamadé a insisté sur l’entente qui règne entre le ministère et la Caisse des déplacés. Il a en outre rappelé que la mission de ces deux instances concerne toutes les régions du pays à l’exception du Sud, qui relève des prérogatives du Conseil du Sud. Le ministre a estimé d’autre part que «le débat dans la presse et les observations du Parlement sont sains, mais il n’y a aucun différend entre le ministère et la Caisse». Selon lui, «toutes les remarques faites par les députés sont justifiées et méritent d’être prises en considération. Nous y répondrons et nous clarifierons ce qui doit être clarifié. Leurs propos constitueront d’ailleurs un motif supplémentaire pour agir avec plus de détermination et dans un esprit d’ouverture». M. Hamadé a affirmé que «tout ce qu’on lit dans la presse ne doit pas être interprété comme un conflit mais comme un souci général de voir s’accomplir le plan du retour des personnes déplacées (…) le plus vite possible». Et de rappeler dans ce cadre que l’application de ce plan est une priorité aussi bien pour le président de la République, le général Émile Lahoud, que pour le Premier ministre Rafic Hariri. Le ministre a en outre indiqué que les crédits alloués à l’opération de retour sont disponibles. «Mais nous réclamons leur transfert suivant un rythme qui permet en même temps de préserver l’économie nationale et le droit au retour», a-t-il déclaré, avant de poursuivre : «Tout au long de la guerre, le Metn-Nord a été une ligne de démarcation. C’est pour cette raison que nous nous y conformerons aux mêmes critères que dans les autres régions considérées comme des lignes de front. En d’autres termes, nous nous dispenserons des preuves et des photographies (de destruction) dans notre assistance à ces zones». S’engageant par ailleurs à achever les travaux d’évaluation des dégâts dans le Metn-Nord dans les quatre prochaines semaines, le ministre a précisé que «dans la mesure de ses moyens, la Caisse offrira son aide pour la réhabilitation de l’infrastructure à l’instar de ce qui s’est passé dans les autres zones qui furent des lignes de front». Il a enfin promis que le Metn-Nord sera inclus dans le programme de l’Onu pour le soutien au retour des déplacés. Concrètement, une telle démarche impliquerait l’équipement en matériel informatique des municipalités, des clubs et des écoles publiques de la région. Le président de la Caisse, Chadi Massaad, a indiqué pour sa part qu’environ 70 % du chemin avait été accompli sur la voie du retour. Il a en outre réaffirmé la disposition de la Caisse à verser les indemnités aux ayants-droit deux semaines après l’achèvement des formalités nécessaires.
Le ministre pour les Affaires des déplacés Marwan Hamadé a démenti samedi «tout litige entre le ministère et la Caisse». Il a ajouté que «les régions ayant subi des dégâts obtiendront l’intégralité de leurs droits. Nous ne faisons aucune différence entre une région et une autre», a précisé M. Hamadé. Le ministre a tenu ces propos à l’hôtel Dhour Choueir, lors d’une...