Une majorité de pays en faveur - d’un renvoi

Le Liban a été informé de la volonté d’une majorité de chefs d’État francophones de reporter le sommet de la francophonie, prévu initialement fin octobre à Beyrouth, a annoncé hier la présidence de la République. Qui a précisé, dans un communiqué, que le chef de l’État Émile Lahoud avait été mis au courant de cette information par le secrétaire général de la francophonie Boutros Boutros-Ghali. M. Boutros-Ghali avait déclaré, peu auparavant à Paris, qu’«une majorité de chefs d’État francophones était en faveur du report d’une année du sommet, qui était prévu du 26 au 28 octobre». Et selon le communiqué de Baabda, le responsable de la francophonie a expliqué au général Lahoud avoir contacté 32 chefs d’État et que ces derniers penchaient pour un report du sommet en raison des «circonstances internationales actuelles», une référence à la situation après les attentats du 11 septembre aux États-Unis. M. Boutros-Ghali a fait état de son intention de poursuivre les contacts pour parvenir à «une décision finale» à ce sujet, selon ce texte. Le général Lahoud a pour sa part assuré que le Liban avait achevé ses préparatifs pour accueillir le sommet dans une «atmosphère de sécurité et de stabilité» et qu’il attendait les résultats des contacts, a conclu le communiqué.