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Actualités - CHRONOLOGIES

Vie politique - Hariri sera reçu aujourd’hui au Caire par Moubarak - Beyrouth et Téhéran réaffirment - leur condamnation du terrorisme

Le Liban et l’Iran ont réaffirmé hier leur condamnation des actes terroristes, insistant particulièrement sur le «terrorisme d’État» pratiqué par Israël contre les Palestiniens. M. Hariri, qui a effectué hier une visite officielle de quelques heures à Téhéran avant de s’envoler pour Le Caire, a évoqué avec le président iranien Mohammad Khatami les conséquences des attentats du 11 septembre aux États-Unis. M. Hariri est arrivé dans la matinée dans la capitale iranienne où il a été reçu à sa descente d’avion par le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammed Sadr, l’ambassadeur du Liban à Téhéran Adnan Mansour, ainsi que par les chefs des missions diplomatiques arabes dans le pays. Le chef du gouvernement s’est dirigé immédiatement de l’aéroport au siège de la présidence de la République où il a été reçu par le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, avec qui il s’est entretenu en présence d’un grand nombre de responsables iraniens. M. Aref a réaffirmé la position de son pays, qui est favorable à une coalition antiterroriste sous l’égide de l’Onu et non dirigée par Washington, selon l’agence iranienne Irna. Plus tard, M. Hariri a été reçu par le président Khatami qui a mis en garde contre les retombées éventuelles, pour les Afghans, de représailles américaines contre le régime de Kaboul, qui donne refuge à l’islamiste Oussama Ben Laden, désigné par Washington comme le principal accusé des attentats. «Il ne faut pas que les attentats contre les États-Unis aboutissent à l’oppression du peuple innocent d’Afghanistan», a-t-il estimé, avant de plaider pour «le dialogue, la raison et la justice» comme moyens d’instaurer la paix dans le monde. M. Hariri a pour sa part appelé à «une plus grande coordination entre pays musulmans dans la lutte contre le terrorisme», après avoir affirmé avoir procédé à un échange de vues avec son interlocuteur. De sources proches du chef du gouvernement, on a indiqué que les responsables iraniens ont fait savoir à M. Hariri que «Téhéran soutient la reconstruction du Liban tout comme il avait appuyé sa résistance contre l’ennemi israélien». De même source, on a également souligné que M. Hariri et ses interlocuteurs iraniens ont réaffirmé leur condamnation du terrorisme «sous toutes ses formes, et notamment le terrorisme d’État pratiqué par Israël». À l’issue de ses entretiens, M. Hariri a quitté Téhéran pour Le Caire où il doit s’entretenir aujourd’hui avec le président égyptien Hosni Moubarak. Il convient d’indiquer qu’avant son départ pour l’Iran, M. Hariri a conféré avec le chef de l’État, le général Émile Lahoud, au sujet de l’objectif de sa visite qui s’inscrit dans le cadre de la tournée qu’il effectue dans plusieurs capitales depuis les attentats du 11 septembre.
Le Liban et l’Iran ont réaffirmé hier leur condamnation des actes terroristes, insistant particulièrement sur le «terrorisme d’État» pratiqué par Israël contre les Palestiniens. M. Hariri, qui a effectué hier une visite officielle de quelques heures à Téhéran avant de s’envoler pour Le Caire, a évoqué avec le président iranien Mohammad Khatami les conséquences des attentats...