Planète de la découverte - Les sciences de l’univers pour la fête de la francophonie

Le ministre de la Culture M. Ghassan Salamé, a inauguré hier, à la Planète de la découverte au centre-ville de Beyrouth, la «Semaine francophone des sciences, des techniques et des industries». Après avoir visité les différents stands de l’exposition «À des années-lumière», M. Salamé a prononcé un discours dans lequel il a assuré que l’un des buts essentiels de cette semaine était de «favoriser la culture scientifique pour apprendre aux enfants l’évolution du monde, de la vie et de l’univers». Le ministre de la Culture a ensuite affirmé qu’il espérait voir la construction d’un musée national pour l’histoire naturelle du Liban et la mise en place d’un véritable observatoire scientifique. «C’est un rêve», a-t-il précisé. Après l’allocution de M. Salamé, place aux bateleurs de la science qui, par une représentation théâtrale assez sympathique de Zéphyrin et le météore d’or, ont pour rôle de diffuser la science sous toutes les formes possibles se rattachant au spectacle vivant. L’équipe des bateleurs regroupe des spécialistes de la vulgarisation, des historiens des sciences et des professionnels du théâtre. «Les astronomes d’hier sont aujourd’hui des astrophysiciens. Ils éclairent notre ciel d’un feu d’artifice éblouissant. Avec eux, réapprenons à regarder le ciel». C’est donc pour apprendre à regarder le ciel que l’exposition «À des années-lumière», qui se tient à la Planète de la découverte au centre-ville, ouvre ses portes. L’objectif de celle-ci est de raconter au public l’histoire et les différentes conceptions historiques du monde et de l’univers. En réalité, la civilisation humaine repose en grande partie sur les questions qu’elle se pose quant à sa place dans l’univers et les réponses qu’elle a tenté d’apporter. Depuis les origines, à travers ses recherches, l’homme donne au ciel des visages différents et agrandit sa perception de l’univers. Cette exposition propose un parcours lié à l’évolution des techniques d’observation. La première partie retrace l’histoire de l’astronomie durant la période ou l’homme observait le ciel à l’œil nu. La seconde, qui prend comme point de départ les débuts de la spectroscopie, s’efforce de rendre accessibles les travaux et les recherches en cours.