Actualités - OPINIONS
Malentendu
Par I. J., le 11 septembre 2001 à 00h00
Le manifeste des évêques est clair, net et précis. Manifestement indiscutable. C’est-à-dire qu’il n’est proposé ni à la vente ni à l’achat. Et encore moins au rachat, entendre à la récupération politique. Or ce document, on voit des politiciens de l’Est, des tièdes ambigus mais aussi des fidèles de la pensée libanaise, supplier l’autre camp de le considérer comme un instrument de dialogue. Un terme qui, tout bien considéré, est synonyme de négociation, pour ne pas dire de marchandage ou de bazar. Pour tout livrer, sur un coup de dés, à cet anti-dieu qu’est le hasard. Sous le prétexte fallacieux que rien ne va sans consensus, ces bonnes âmes plaident pour des concessions partielles. Comment en faire, quand on n’a plus rien d’autre en main que les principes essentiels. Et la nue vérité de toujours, racontée par les mitres. Entre le spirituel et le politique, les dialoguistes effectuent un mélange pernicieux, un amalgame vicié des genres comme des titres. Dans un contexte manipulé au cœur même de l’Est, dans un climat faussement détendu, le malentendu, c’est le mal. Bien entendu.
Le manifeste des évêques est clair, net et précis. Manifestement indiscutable. C’est-à-dire qu’il n’est proposé ni à la vente ni à l’achat. Et encore moins au rachat, entendre à la récupération politique. Or ce document, on voit des politiciens de l’Est, des tièdes ambigus mais aussi des fidèles de la pensée libanaise, supplier l’autre camp de le considérer...
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