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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - Lahoud évoquera à New York la situation à la frontière - Les Nations unies se font rassurantes sur l’état de la sécurité à Ghajar

Dans une déclaration à New York, le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les affaires de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno, a indiqué que le calme s’est rétabli à la frontière avec Israël, au niveau de la localité de Ghajar, depuis que les Casques bleus de la Finul patrouillent régulièrement dans ce secteur. Il a fait état d’«initiatives politiques» qu’il n’a pas précisées et de «contacts avec les villageois qui ont contribué à détendre l’atmosphère». Les propos du responsable onusien interviennent une semaine après que le ministère des Affaires étrangères eut adressé au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, une lettre dans laquelle il attire son attention sur la gravité de la mobilisation israélienne armée tout le long de la frontière, a-t-on indiqué de source bien informée, citée par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Dans cette missive, le Liban avait souligné que cette mobilisation constitue «un danger pour la sécurité et la stabilité régionale», rejetant «l’explication israélienne selon laquelle la présence du Hezbollah dans la partie libanaise du village de Ghajar commande une consolidation de la présence militaire à la frontière». Les dirigeants libanais ont souligné à l’adresse de l’Onu que les craintes israéliennes ne se justifient pas «dans la mesure où les mouvements contestés (par Tel-Aviv) se déroulent en territoire libanais». «Israël ne peut pas empêcher un Libanais de circuler dans la partie libanaise de Ghajar», ont-ils affirmé. De même source, on a indiqué que le Liban n’a pas obtenu de réponse à sa lettre. On a toutefois précisé que le délégué permanent du Liban à l’Onu, Sélim Tadmouri, avait informé Beyrouth que M. Guéhenno allait prendre position et insister sur le fait que la situation à Ghajar n’est pas inquiétante et que le commandement de la Finul ne voit aucune raison à ce qu’il établisse une position dans ce secteur, comme le souhaite Tel-Aviv. La même source a relevé dans ce cadre qu’en reprenant à leur compte le point de vue du commandement de la Finul, les Nations unies n’ont pas pris en considération les craintes israéliennes concernant d’éventuelles opérations militaires du Hezbollah dans le secteur de Ghajar. Elle note que si l’Onu n’a pas tenu compte des appréhensions israéliennes, c’est parce que le raisonnement que Tel-Aviv développe pour Ghajar peut s’appliquer à toute la frontière libano-israélienne. Quoi qu’il en soit, la diplomatie libanaise suit de près les prises de position israéliennes concernant la situation à la frontière, a-t-on souligné de même source, en faisant remarquer que les opérations du Hezbollah se sont limitées au secteur des hameaux de Chebaa. Selon cette source, le chef de l’État, le général Lahoud, doit soulever avec le secrétaire général de l’Onu, ainsi qu’avec ses homologues américain et français, George Bush et Jacques Chirac, la situation à la frontière, en marge de l’Assemblée générale de l’Onu qui se tiendra le 25 septembre à New York.
Dans une déclaration à New York, le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les affaires de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno, a indiqué que le calme s’est rétabli à la frontière avec Israël, au niveau de la localité de Ghajar, depuis que les Casques bleus de la Finul patrouillent régulièrement dans ce secteur. Il a fait état d’«initiatives...