Programme - Le Village de la francophonie - en septembre

Secouée la torpeur aoûtienne, dégagée la chaleur torride. Voilà le Village de la francophonie qui se réveille. Entre septembre et octobre, ça va chanter, danser, s’animer et vivre au rythme des arts et aux couleurs de la francophonie. Cet espace festif et ouvert à tous, inauguré officiellement le 21 juin à l’occasion de la Fête de la musique se situe, on le rappelle, dans le centre-ville historique de Beyrouth. Le Village est réparti en Quartiers s’articulant autour de huit thèmes. Quartier des arts du côté de Saïfi ; Quartier de la Bande dessinée sis à l’immeuble des Lazaristes ; le livre et le timbre à la rue des Banques ; Quartier du patrimoine à la rue Maarad ; Quartier de l’environnement à la place des Martyrs ; Quartier de la jeunesse rue Omar Daouk ; la Fête dans la rue dans les secteurs des Thermes romains et Foch Allenby, et le Pavillon de la francophonie rue Foch. Pour Basma Bazzi, c’est parti. Sur le thème «Doubles regards : Beyrouth-Paris», l’artiste, née en Jordanie, expose jusqu’au 16 septembre sous les arcades de la rue Maarad. Le Festival itinérant des musiques du Sud a également entamé ses sonorités venues d’ici et d’ailleurs avec le Ganbgé Brass Band et Soap Kills (voir ci-contre). Un autre concert acueillera le 12 septembre, au dôme du City Center, Karika et Secteur B, deux groupes libanais émergents. Comment reconstruire les villages du Sud détruits par la guerre ? Des étudiants en urbanisme de l’Université arabe exposent à partir d’aujourd’hui, vendredi 7 septembre, les maquettes de leur projet à la rue Maarad, immeuble al-Hayat. L’église Saint-Louis des Capucins résonnera le 14 au soir des chants de Zeina Dorkhom. Au programme de la mezzo-soprano libanaise installée à Genève, des arias de Scarlatti, Pergolesi, Haendel, Mozart, Rossini, Gounod, Bizet, Strauss… Le 15 septembre, au pied des Thermes romains, les Roumains en concert. Organisée par l’ambassade de Roumanie, cette manifestation regroupe dix musiciens (six pour le groupe folklorique et quatre pour le quartette), tous membres de l’Orchestre symphonique de Bucarest et, la plupart d’entre eux professeurs au Conservatoire supérieur national de musique. Le groupe folklorique (orgue électronique, violon, contrebasse, cors, accordéon) va interpréter des pièces instrumentales du patrimoine roumain. Le quartette s’attaquera à des pièces de Mozart, Haydn et Paul Constantinescu. Du 17 au 23 septembre, le Quartier de la jeunesse se met à l’heure des sciences pour une semaine d’animations «scientifiques et culturelles» (ateliers, théâtre, conférences..) ainsi qu’une exposition sur l’espace intitulée «À des années-lumière». Le programme détaillé de ces manifestations, organisées par le ministère de la Culture et la Planète de la découverte en partenariat avec la Cité des sciences et de l’industrie de Paris, sera annoncé ultérieurement. Les 20, 21, 22 et 27, 28, 29 septembre, notes blues rues Foch Allenby. Concerts de jazz et de blues organisés par Solidere et la Mission culturelle française. 22 et 23 septembre, Les Indes Galantes, spectacle de marionnettes organisé par l’Alba, sur l’esplanade des Thermes romains. Du 27 septembre jusqu’à fin octobre, trois expositions placées sous le thème «Le livre, le timbre». Elles se tiennent à la place Riad el-Solh, immeuble Sehnaoui. L’exposition «Bibliothèque nationale et les bibliothèques au Liban» est organisée par la Fondation libanaise pour la bibliothèque nationale ; «Le Musée national» est organisée par la Fondation nationale pour le patrimoine et «Exposition 1900-1960 ; sept photographes libanais» est organisée par la Fondation arabe pour l’image. Le 27 septembre, un grand spectacle de tambours japonais par la troupe Yufuin Genryu Taiko est prévu dans les jardins des Thermes romains. Organisé par l’ambassade du Japon. Du 28 septembre au 26 octobre, la culture descend dans la rue secteur Foch Allenby, rue Maarad et immeuble Lazaristes. Une multitude d’attractions de rue organisées par Urbanart. Clôture des festivités de septembre, vendredi 28, avec un concert de l’ensemble libanais de musique médiévale de Nidaa Abou Mrad, à la Cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes.