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Actualités - REPORTAGES

ÉVASION - Petit voyage pas comme les autres - Charme et extravagance des « villages botaniques »

Sur leur chemin : un océan de fleurs. Bâtis de pierres claires, ces villages sont un «festival de couleurs». Voyage imaginaire donc au cour de la Drôme des collines : cette fameuse Drôme provençale qu’escaladent neuf villages d’un département qui dévoile, du Sud au Nord, toute sa botanique. Épanouissement des jardins précoces, arbres fruitiers, rosiers anciens, pivoines, plantes magiques… transforment les rues des villages en «tapisserie fleurie aux subtiles couleurs pastel». Ces villages qui émerveillent se ressemblent. Et avec un air méditerranéen nous racontaient leurs heures de gloires. Méditerranée avec la lavande et la sauge. Mais aussi avec la pivoine qui nous vient, elle, de Chine. Même au printemps et en automne, on peut emprunter ces «sentiers de charme». Roussas, Grignan, Yvoire, sur les bords du lac Léman, La Dombes, Mirmande… le Royaume des libellules et des grenouilles ou encore les petites étoiles de clématites, les chèvrefeuilles… tout à Châtillon brille de mille feux et, au pied du Vercors, les fontaines et ruisseaux qui pétillent à côté de ces plantes magiques, sauvages et oubliées. Quelle chaude coloration ! Au pays des guirlandes, d’où nous viennent ces villages ? Au début des années 90, explique des spécialistes, a démarré «l’aventure des villages botaniques dans le sud de la Drôme et, en 1996, ont eu lieu les dernières plantations à Albon et Hostun, villages du Nord. Neuf créations menées à bien par des associations locales et dont les membres, plan d’une main, binette de l’autre, ont assuré le démarrage. Aujourd’hui, des jardiniers ont été embauchés pour l’entretien, mais les associations de départ sont là pour veiller à l’avenir des jardins. Un cahier des charges, toujours à l’ordre du jour, rappelle qu’il faut présenter au moins cent cinquante variétés de plantes dans le thème choisi, les étiqueter, réaliser un circuit de visite et tenir à la disposition du public des fiches techniques sur celles-ci. L’intérêt du village botanique réside donc tant dans l’amélioration du cadre de vie et touristique d’un site que dans les aspects pédagogiques et de vulgarisation des végétaux». Une autre expérience mérite un coup d’arrêt : faire participer les habitants des villages, les municipalités et créer des «centres d’initiatives pour la valorisation de l’agriculture en milieu rural». Belle initiative. Pourquoi ne pas aménager chez nous, dans le cadre d’un tourisme rural des villages, tourisme déjà évoqué dans les années 92, des «villages botaniques» ? En «matière d’agriculture biologique ou durable», n’est-ce pas une façon de valoriser l’environnement ? Et pourquoi pas dans des régions agricoles, comme la Békaa par exemple ou le Akkar… ?
Sur leur chemin : un océan de fleurs. Bâtis de pierres claires, ces villages sont un «festival de couleurs». Voyage imaginaire donc au cour de la Drôme des collines : cette fameuse Drôme provençale qu’escaladent neuf villages d’un département qui dévoile, du Sud au Nord, toute sa botanique. Épanouissement des jardins précoces, arbres fruitiers, rosiers anciens, pivoines, plantes...