Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Pour les FL, « les enquêtes sont illégales »

«Les événements des deux dernières semaines visaient, politiquement, de nombreux groupes, parmi lesquels le courant des Forces libanaises (FL-dissoutes), par le biais de moyens sécuritaires et avec une couverture judiciaire, dans le but non déclaré de consolider certaines positions au pouvoir face à d’autres». C’est ainsi que les FL ont analysé hier les rafles dans leurs rangs et ceux du Courant patriotique libre (CPL-aouniste), ainsi que les accusations portées contre les journalistes Habib Younès et Antoine Bassil et les responsables FL Toufic Hindi, Selmane Samaha et Élie Keyrouz. Les FL ont, par ailleurs, réitéré leur refus des accusations portées «contre elles et contre certains de leurs compagnons arrêtés dans le cadre d’une prétendue collaboration avec Israël». «Nous considérons que les poursuites et les enquêtes sont nulles et illégales conformément aux communiqués de l’Ordre des avocats de Beyrouth et du Nord et des ONG des droits de l’homme sur la torture psychologique et physique auxquelles les personnes arrêtées auraient été soumises durant l’interrogatoire», ont indiqué les FL. «Nous renvoyons l’accusation (de collusion avec Israël) aux esprits malades et hypocrites qui ne croient pas en la liberté d’opinion», ont-elles souligné. Elles ont en outre mis l’accent sur «leur attachement au dialogue, à la réconciliation et aux fondements institutionnels du Liban pour résoudre les crises qui menacent le pays. «Nous applaudissons les initiatives positives pour le dialogue, qu’elles soient l’œuvre de parties politiques ou patronnées par le président de la République». Les FL ont également réclamé «la libéralisation de l’action politique et la libération de Samir Geagea – et de tous ses compagnons – pour qu’il puisse à nouveau jouer son rôle national pour le salut du Liban». Elles se sont enfin solidarisées avec «le patriarche maronite Nasrallah Sfeir, le groupe de Kornet Chehwane et toutes les personnalités et les forces politiques qui aspirent au salut du Liban et à la réalisation de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance du pays par les moyens démocratiques légaux».
«Les événements des deux dernières semaines visaient, politiquement, de nombreux groupes, parmi lesquels le courant des Forces libanaises (FL-dissoutes), par le biais de moyens sécuritaires et avec une couverture judiciaire, dans le but non déclaré de consolider certaines positions au pouvoir face à d’autres». C’est ainsi que les FL ont analysé hier les rafles dans leurs...