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Actualités - CHRONOLOGIES

Proche-Orient - Joschka Fischer fait la navette entre le président palestinien et Ariel Sharon - Arafat et Peres d’accord pour se rencontrer, - attentat manqué à la bombe à Jérusalem

Le président palestinien Yasser Arafat et le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres se sont dits d’accord hier pour se rencontrer, alors qu’un attentat à Jérusalem-Ouest, qui n’a pas fait de victimes, soulignait l’urgence d’une reprise du dialogue. L’annonce de cette entrevue Arafat-Peres, dont la date n’a pas été précisée, résulte d’une nouvelle mission dans la région du chef de la diplomatie allemande, Joschka Fischer. Celui-ci, qui avait rencontré M. Arafat dans la matinée à Ramallah (Cisjordanie) avant d’être reçu à Jérusalem par le Premier ministre israélien Ariel Sharon, est soudainement reparti pour Ramallah en fin d’après-midi pour une nouvelle entrevue, non prévue celle-ci, avec le président palestinien. L’attentat manqué, à la voiture piégée, devait se dérouler en deux temps. Selon la police, une première déflagration devait attirer les policiers avant l’explosion d’une seconde charge, placée dans une voiture garée à proximité du quartier général de la police de Jérusalem. Les artificiers de la police sont parvenus à détonner la seconde charge à temps. L’attentat a été revendiqué par le Front de l’armée populaire-Bataillons du retour, un groupe considéré comme proche du Fateh, le mouvement du président palestinien, qui affirme avoir agi pour venger la mort dimanche d’un activiste de cette organisation dans la bande de Gaza. D’après la radio et la télévision publiques, le propriétaire du véhicule piégé, qui était stationné à cet endroit depuis plusieurs jours, est un Palestinien résidant à Jérusalem-Est. Il a été arrêté dans l’après-midi. À l’issue de sa première rencontre à Ramallah avec M. Fischer, le président Arafat a annoncé qu’il était prêt à rencontrer M. Peres. «M. Fischer m’a proposé de rencontrer M. Peres et je lui ai donné mon accord», a-t-il déclaré à la presse. Pour sa part, M. Peres, qui est arrivé mardi à Budapest, a confirmé qu’il rencontrerait prochainement M. Arafat. Le plan Mitchell Aucune date précise n’a cependant été avancée pour cette rencontre, qui, selon le président palestinien, devrait se tenir à Berlin. Elle ne saurait toutefois avoir lieu avant le début de la semaine prochaine, M. Peres devant aussi se rendre en Pologne, où il séjournera, selon son ministère, jusqu’au 26 août. M. Arafat doit participer mercredi au Caire à une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe consacrée au conflit au Proche-Orient (voir par ailleurs). Il est ensuite attendu jeudi à Pékin. M. Fischer a souligné que ses efforts visaient à «mettre en œuvre le plan Mitchell», qui préconise un arrêt total de la violence, suivi d’une période d’accalmie et d’une phase de mesures de rétablissement de la confiance mutuelle, comme le gel total de la colonisation juive, en vue d’un retour aux négociations sur un règlement final. M. Peres a récemment reçu l’aval de M. Sharon pour entamer des négociations avec les Palestiniens afin d’appliquer un cessez-le-feu entré théoriquement en vigueur le 13 juin, mais resté lettre morte. Il avait chargé lundi soir M. Fischer de transmettre un message à M. Arafat, dont le contenu n’a pas été divulgué. Mais selon la presse israélienne, M. Peres envisage une mise en place graduelle d’un cessez-le-feu, secteur par secteur. M. Sharon exige des Palestiniens un arrêt total des violences pendant une semaine avant de passer à l’application du rapport Mitchell.
Le président palestinien Yasser Arafat et le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres se sont dits d’accord hier pour se rencontrer, alors qu’un attentat à Jérusalem-Ouest, qui n’a pas fait de victimes, soulignait l’urgence d’une reprise du dialogue. L’annonce de cette entrevue Arafat-Peres, dont la date n’a pas été précisée, résulte d’une...