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Actualités - CHRONOLOGIES

France-Chili le 1er septembre à Santiago - Les Bleus au contact de l’Amérique du Sud

Se frotter à un football sud-américain différent de celui pratiqué sur le Vieux Continent, voilà l’objectif que s’est assigné l’équipe de France, qui s’apprête à un long voyage pour affronter le Chili en match amical, le 1er septembre à Santiago. «L’objectif est d’apprendre, de s’imprégner de cette culture sud-américaine tout à fait différente», explique le sélectionneur Roger Lemerre, qui a révélé mardi l’identité des vingt joueurs retenus pour cette rencontre. Une confrontation lointaine, dictée par les éliminatoires du Mondial 2002 concomitant qui occupent les équipes européennes, et parce que les Bleus «devaient» une rencontre aux Chiliens depuis la venue de ceux-ci en France en 1994. «C’est un football court, à la technique très précise, contre lequel on a toujours eu du mal, à l’image du match contre le Paraguay lors du Mondial 98 (victoire 1-0, but en or)», continue le sélectionneur, balayant les réticences affichées par certains joueurs à cause de la longueur du voyage : «On a envie de faire de grands voyages, de découvrir». Un sélectionneur qui, par rapport au groupe qui a victorieusement affronté le Danemark (1-0) le 15 août à Nantes, n’a pratiquement rien modifié, ajoutant à sa liste deux noms : Claude Makelele et Lionel Letizi. «Je n’ai pas voulu faire beaucoup de changements du fait de la proximité entre les deux matches. Et puis je ne voulais sanctionner personne», justifie-t-il, soulignant que Makelele «appartient au groupe France» et que Letizi «mérite» sa sélection. Une attitude également encouragée par la performance réalisée par les Tricolores face aux Danois – «en première mi-temps, la France a été très brillante, montrant des choses tout à fait sublimes, contre une équipe qui n’avait pas perdu depuis l’Euro 2000» –, même si lors de la seconde période, la fatigue aidant, les choses ont été plus difficiles. En revanche, les champions d’Europe, Youri Djorkaeff, Christian Karembeu, Christophe Dugarry et Nicolas Anelka, n’ont toujours pas été retenus. «Ils sont en reprise. J’essaye de ne pas trop contrarier leur début de saison pour les retrouver pour, ou après, le match contre l’Australie (le 11 novembre), plaide le sélectionneur. C’est une préoccupation, même si je ne suis pas inquiet quant à leur valeur», a-t-il également confié à propos de Micoud (Parme) et Djorkaeff (Kaiserslautern), écartés dans leurs clubs. «C’est un incident professionnel, mais qui ne doit pas perdurer. La politique de la main tendue, ce n’est pas tout le temps», a-t-il néanmoins prévenu. Quant à l’intégration des nouveaux talents, elle n’est pas encore à l’ordre du jour : «Djibril Cissé, tout comme Saha à Fulham (D1 anglaise) et même Monterrubio à Rennes, incarne la pléthore de talents qui existent en attaque». «Mais laissez-les venir», plaide le sélectionneur qui souligne que s’il ne «se voit pas disputer le Mondial 2002 avec l’équipe de Raymond Domenech», il espère que ces joueurs «viendront rapidement en concurrence» avec les internationaux.
Se frotter à un football sud-américain différent de celui pratiqué sur le Vieux Continent, voilà l’objectif que s’est assigné l’équipe de France, qui s’apprête à un long voyage pour affronter le Chili en match amical, le 1er septembre à Santiago. «L’objectif est d’apprendre, de s’imprégner de cette culture sud-américaine tout à fait différente», explique...