Santé - Augmentation du nombre des personnes empoisonnées à Tripoli

De nombreuses personnes, atteintes de diarrhée et de vomissement, ont continué à être admises dans les hôpitaux de Tripoli au cours du week-end. Seize enfants en bas âge ont été admis à l’hôpital gouvernemental de Tripoli. Cette épidémie, qui avait été signalée en début de semaine dernière, a déjà causé la mort d’un nourrisson de 11 mois et entraîné l’hospitalisation de plus de 150 personnes. Rappelons que les causes de l’intoxication n’ont pas été déterminées. Des examens effectués sur l’eau de Tripoli et des régions avoisinantes ont montré un taux de pollution supérieur à la normale. Pourtant, plusieurs responsables au ministère de la Santé et dans les principaux hôpitaux de la région ont affirmé que ce taux ne pouvait pas être l’unique raison de l’empoisonnement de la population. Ces personnes ont estimé que la chaleur ainsi que les coupures répétées de l’électricité au Liban-Nord sont également des facteurs déterminants. Le président de l’Ordre des médecins du Liban-Nord, le Dr Ibrahim Jokhdar, a effectué une tournée dans les hôpitaux de Tripoli. Il a estimé que les réseaux de canalisation d’eau avaient été détériorés par la guerre et par l’effet du temps et a appelé les responsables à déployer les efforts nécessaires pour assurer l’installation d’un nouveau réseau. D’autre part, le responsable de la prévention sanitaire au ministère de la Santé, le Dr Riad Khalaf, a été délégué par le ministre de la Santé, Sleiman Frangié, auprès des personnes hospitalisées. Il s’est notamment rendu à l’hôpital gouvernemental de Tripoli afin de s’informer de l’état de santé des personnes victimes d’intoxication alimentaire.